I Flew Up To Your Arms

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The Bottom Line - Ólafur Arnalds, Josin








Je ne veux pas me réveiller,

Pas cette fois,

Pas sans toi




Il y a tant de jours, que l'on pourrait passer ensemble

Il y a tant de falaises fascinantes, de plaisirs abruptes,

Que j'aimerais te donner à voir

Mais ça te briserait, je le sais,

Tout à coup, de parvenir à ressentir,

Les caresses, de celles qui font mal,

Tant elles sont lentes et désespérées

La beauté, de celle qui désarme,

Tant elle est vouée à mourir un jour,

À s'éteindre, d'un instant à l'autre.

Le coucher de soleil,

Se décomposerait devant tes yeux béants,

T'aurais le souffle humide, le cœur immense,

Quelque chose qui me ferait tourner la tête,

Je perds pieds,

Tant ton allure désemparée,

Respire la fragilité

Quelque chose qui ressemble follement,

Aux derniers instants du jour




Puis,

T'aurais l'âme prête à se découdre,

Les doigts qui brûlent de l'écorcher,

Parce que l'incompréhension te ronge,

Et t'aimerais que la lumière reste,

Elle te compose, te fascine, te déchire,

Elle te pleure

Et toi, tu pleures avec elle,

Tu pleures toutes les émotions,

Dont tu n'aurais jamais soupçonné l'existence

Et il y a quelque chose qui brûle d'osmose,

Dans cette vision,

Le soleil et toi, voués à s'éteindre,

Dans les funestes instants qui suivront,

Et tout continuera de vivre,

Le monde continuera de tourner,

Et, ce sera alors à mes larmes, de couler,

Ce sera à moi,

D'achever le cours d'un temps

Avaler la beauté, détourner le regard,

Ce sera à moi,

De mourir




Ouvre les yeux,

J'ai besoin te t'aimer un peu,

J'ai besoin de tes cheveux emmêlés par le vent,

Et, ton cœur immense,

Qui me fait penser à la nature, au printemps,

L'ivresse des LuciolesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant