Lighthouse - Patrick Watson
Tu as ce quelque chose de doux qu'on trouve aux étoiles
Futile et exaltant,
Tu as ce qu'on ignore parfois, mais qui émerveille toujours
Ce rien de ciel,
Cette émanation fugace
Qui s'estompe à travers la réalité,
Et le paysage ordinaire.
Tu as cette étrange lumière, qu'on pensait connaître,
Cette sensation de déjà-vu
Incroyablement fragile,
Follement éphémère
Et peu s'en souviennent assez, pour pouvoir la retranscrire,
Pas même moi
Mais les étoiles, elles,
Se souviennent
De cette façon que tu as de brûler,
Entre songes,
Rire et larmes
Chaque soir,
Je crois que quelque chose flamboie
Furieusement,
Rêveur,
Dans la toison, que tu surplombes
Je crois que, quelque chose flamboie,
Et tu marches,
Avec tant d'élégance,
Sur le tissage de lumière
Pas à pas, tes lèvres tremblent,
Les mots se perdent
Et je crois, que tu ris,
Tu ris, à en faire tanguer l'atmosphère nocturne
Tu ris, et rien n'a plus d'importance
L'éclat résonne,
Clignote,
S'envole
Et il t'emporte avec lui,
Tes songes en arabesques constellées
Et tes larmes,
En perles nacrées.
Tu déambules,
Et je te regarde
Je t'écoute, attentivement,
Me parler d'amour, d'espoir,
Et de ces choses simples qui flamboient
De ce rien de ciel,
Que tu connais si bien.
Tu as les gestes en nuages,
Je peux les voir filer, librement
Avec légèreté
À travers la nuance indescriptible,
Du bleu qu'ils camouflent.
Je peux les voir te quitter,
Et le monde vaciller, avec le soleil du soir
Je peux voir la lumière,
Tituber dans ton regard
Et s'emparer de tes précieux sourires,
À mesure que les avenues
Au loin,
S'assombrissent.
Tu as cette impression de rêve brisé,
Resplendissant au-delà de tout
Qui s'imprime,
Sur l'intérieur des paupières, de ceux qui te regardent
Cet espoir,
Si pur, qu'on peine à y croire
Tu as ce quelque chose de doux qu'on trouve aux étoiles,
Filantes et diluviennes
Tu as ce quelque chose,
Silencieux et délicat,
Qu'on ne croise qu'une seule fois pour de bon
Si fragile, et lumineux,
Lumineux,
Tu es lumineuse, Séléna,
Si lumineuse
Et la nuit perdrait tant,
À l'oublier.
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L'ivresse des Lucioles
PoesíaParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...