Filaments - Scott Buckley
Il n'y avait pas grand chose à faire,
Pour que ce soit beau
Pas vrai ?
Il n'y avait pas grand chose à faire,
Il y en avait peut-être bien trop, pour souffrir,
Déverser, en quelques larmes,
Que tout le monde oubliera bientôt
Le peu d'incompréhension,
Qu'il nous restait
D'assez tangible
Dans tout ce qui n'a jamais cessé de s'accumuler,
Bousculer
Chambouler
Tout ce en quoi,
On aurait presque pu croire.
J'ai les mots mystérieux,
Les sourires énigmatiques
Et même quand je ris,
Tout s'affole brusquement, et s'affaiblit,
Dans un même mouvement
Et alors, je pourrais me sentir vriller,
Vivre, ou mourir,
D'un seul coup
Pitoyablement,
Parce que ça n'avait aucune raison d'être
Pour vous
Et tout ceux qui aurait voulu y croire,
Un instant, à mes coups d'euphorie éclatants
Mon sommeil paisible,
Mes paupières closes
Tout ceux qui voudraient y croire,
Mais ne pourraient jamais comprendre
Tout ce qui s'écroule,
En m'élevant, brutalement dans l'air
Pour que seul me sauve,
Le ciel ivre
Ses trous noirs écarlates,
Tout ce que je n'ai cessé d'admirer,
Comme ma propre vie
Sans jamais pouvoir en comprendre,
Le détail le plus infime,
La signification la plus fabuleuse,
Dans toute son absolue
Absence de réalité.
J'avais besoin d'y voir clair,
Alors j'ai fixé du regard
Tout ce qui avait toujours été si trouble
Indéfectible,
Tant tout ce qui se faufilait entre vos lèvres,
Lorsque vous souriez
Respirait un truc, extraordinairement pur
Sur le balcon d'une petite chambre d'hôtel,
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L'ivresse des Lucioles
PoetryParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...