Prelude - Josh Winiberg
17:32
"Toi et moi, antérieurement,
Rêvions de ce jour",
Que tu disais.
Ça avait le parfum délectable d'une promesse,
Le souffle discret de l'été qui s'achève,
Et on recueille l'espoir, au gré de la brise encore tiède de septembre
Ça avait, l'exaltation de l'avenir
Quand tous se mettent à rêver comme des forcenés
Pour mieux laisser flotter leurs voix,
Le long des paysages, filant au rythme d'une course effrénée
Ça se mêle, étrangement,
En saveurs de l'éphémère,
Petites têtes tourmentées, arpentant la ville au soleil couchant, sac sur les épaules
Et en fragments mélancoliques,
Souvenirs d'un temps que l'on rêve d'esquisser.
Petite tête a bien grandit, rivée dans les nuages, ne se soucie toujours pas du temps qui file,
Sur les épaules, le sac est léger, mais le cœur bien trop lourd
Je crois que j'ai rêvé de ce jour,
Mais j'aurais beau le vivre, une farandole interminable de fois,
J'en rêverait toujours, je crois
Il me le faut,
Écrire à cœur perdu le rêve de l'enfant,
Le sourire timide de l'adolescente, qui a peu à faire d'être bientôt adulte, au fond
Mes mains sont toujours aussi petites, c'est fou, ça,
Je t'assure, elles n'ont jamais assez grandit
Alors, quand je les lève au ciel,
Le soleil les engloutit, au lieu de se fondre derrière elles
Et je peux écrire bêtement, l'impossibilité de tout saisir en ce vaste monde
Sourcils froncés, air concentré, comment as-tu fait pour ne jamais éclater de rire en me regardant faire ?
Je ne peux m'empêcher de penser que tu te retenais difficilement,
Lorsque je m'engouffrais, l'air sûre de moi, dans l'allée opposée à celle que tu venais de m'indiquer
Simplement parce que la lumière transparaissait mieux, et le ciel semblait un peu plus bleu
Parce que je pensais pouvoir découvrir la mer, s'étendre à l'horizon
En me hissant assez haut, sur les hauteurs de la ville
Alors je gravissait les marches,
Oubliant en cours de route, ce pour quoi j'étais montée
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L'ivresse des Lucioles
ŞiirParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...