Sad Girl - Lana Del Rey
L'habitacle étouffant, dans cette odeur de cigarette,
Nous entourait,
De ces émanations ivres, qui vrillent le cœur
Ces regards qui se cherchent, se défient, et se défilent
Ces mots saccadés, ces tirades effrénées
Qui ne vivent qu'au rythme des larmes,
Et des sentiments déchaînés,
Qui les animent.
Moi, je regardais le monde d'un soir imploser
Tout autour de toi
Et c'était beau
Ta voix, et mon souffle qui se coupait,
Chaque fois qu'elle se faisait entendre
C'était risqué,
Risqué et somptueux
La démesure de tes mouvements,
Démesure lente,
Et innée
Lorsque tu portais cette cigarette à tes lèvres,
Et que le foyer s'embrasait de plus belle
Tu as ce quelque chose,
De profondément virtuose,
Qu'on trouve au personnes qui nous font vibrer le plus
Ce quelque chose,
Qui ne cesse d'imiter la nuit,
De se pavaner au-delà de toutes les lumières
Irréel et vacillant,
Tu semblais irréel et vacillant
Et j'aimais la symphonie que composaient nos existences,
Même lors des instants les plus troublants
Déchirants
Je sentait une légèreté dans l'air,
S'échapper de la chaleur étouffante,
Et des larmes qui s'écroulaient lâchement le long de mes joues
Je sentais le rêve,
S'agripper fermement à ta présence
À quelques pas de te perdre
Je tentais de relire,
La nuit
Et chaque étoile
À laquelle tu avais su donner sens
Dans le ciel noir qui nous surplombe,
De noir, et d'espoir,
J'ose y croire
Fermement
Ardemment
Irrationnellement
Au monde qui bat la mesure,
Au blues vulnérable
Et grandiose
Qui oscille quelque part,
Entre tes lèvres et les miennes
Cet air de paradis,
Dont nous seul connaissons le secret.
"He's got the fire,
And he walks with it
He's got the fire,
And he talks with it"
Ton souffle était chaud contre mon cou,
Et tes bras, si doux et apaisants,
Tout autour de moi
Alors, j'aurais voulu que les étoiles s'alignent
D'un coup brusque
Que mon amour fasse écho dans la nuit,
Pour que plus jamais, tu n'aies de raison d'en douter.
Et tandis que la nuit joue ses accords les plus fragiles,
Je lis dans l'atmosphère saisissante d'un soir,
Et dans ton étreinte si familière,
Que le monde pourrait nous appartenir.
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L'ivresse des Lucioles
PoesíaParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...