A Lifetime - Jo Blankenburg
C'est confus
C'est confus parce que c'était trouble,
Essentiel et aberrant
J'en pleurerais des milliards de fois si je le pouvais
Je détruirais le monde entier sans le moindre état d'âme,
Rien que pour ne plus y penser certaines fois
Quand ça devient brûlant,
Et que je ne supporte plus ce qui brûle
Je ne supporte plus l'insupportable,
L'insipide et le tranchant réunis
Je refuse de me rappeler ce que je ne pourrai jamais expliquer
Je refuse d'oublier,
Pourquoi quelque chose en moi est mort
Il y a bientôt deux ans
Dans les recoins les plus irréels de cette ville,
Parce que j'avais choisi de venir m'y réfugier
Choisi de venir m'y oublier
Tout
Oublier
La douleur, le temps et la vitesse exténuante
La solitude, les voix,
Chaque visage lacéré, et l'absence de souvenirs qui l'accompagnait
Je crois que la chaleur engloutissait tout,
Mais que ça flottait affreusement dans l'air
Ça m'entourait de ce parfum de vide,
Et de chaque pensée insoutenable
La douleur se succédait à l'absence,
Et guidait mon corps,
Mes pas
Ma voix muette,
Et son écho indéchiffrable
Peu à peu,
J'oubliais
Vivre
Survivre
Exister
Ouvrir les yeux
J'oubliais,
Et je ne voyais plus aucune raison
D'en avoir peur.
Le soleil était d'une amertume enivrante,
La musique, en boucle
Et c'était fou,
Le rythme de la vie
Le trajet insensé du bus, et ses stations inexistantes
Le vacarme de la foule à la sortie du métro,
De l'éphémère qui nous poignarde,
Sans ébranler le moindre regard
Sans la moindre main tendue,
Le moindre hurlement de haine envers le ciel
Sans la moindre libération,
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L'ivresse des Lucioles
PoesieParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...