Cold - Jorge Méndez
Il n'y a plus grand chose à dire,
Plus grand chose à croire,
Il n'y a qu'à se laisser aller
Dans le cœur des autres, ça vibre,
Je sais,
Et moi, j'ai que ce foutu crayon à la main,
Que ces putains de mots qui se tordent,
Dans l'espoir d'exister
De faire un truc de bien,
Je veux faire un truc bien
J'ai peut-être trop mal voulu,
Trop mal fait
Mais j'y pouvais rien,
J'y pouvais rien
Je voulais pas grand chose, moi,
Je voulais que ça vibre, c'est tout,
Je voulais que ça s'arrête de saigner pour rien,
De se dire béant, alors que ça pourrait être le monde entier,
En une seule foutue seconde,
Dont personne ne se soucie,
Dont personne ne se souciera
Parce que j'ai appris que vivre, ça fait peur,
Que rare sont ceux qui croient que ça pourrait marcher,
Que ça dégoûte parce qu'il fait trop noir,
Parce que t'as plus que les larmes,
Et la honte qui s'échappe, lâchement,
Comme un truc qu'on avait voulu retenir,
Mais qu'on pouvait pas,
On pouvait pas
Non, on pourrait rien à nous écouter,
On saurait rien à m'entendre rêver,
Peut-être même qu'on croirait que la vie,
C'est la douleur,
Que le monde, il est juste, simplement, merveilleusement cruel,
Et qu'on y peut rien,
On y peut rien, putain
Mais on s'en est jamais autant voulu, d'un seul coup,
On pensait que c'était possible,
Mais c'était des conneries
Mais ce serait des conneries aussi, de plus y croire,
D'arrêter,
De se vautrer,
De se laisser crever,
Mais qu'est-ce qu'on fait ?
Qu'est-ce qu'on fait, alors ?!
Qu'est-ce qu'il reste,
Qu'est-ce qu'il reste, qu'on puisse voir,
Qu'on puisse ressentir
Qu'on puisse vivre,
Pour de vrai ?

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L'ivresse des Lucioles
PoesíaParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...