Parfois,
Je pourrais presque te voir
Au coin d'une rue,
À la lumière d'un porche
Tu habites désormais ces lieux,
Aux parfums de nostalgie
Tu cohabites avec les lucioles,
Et moi,
Je te regarde
Inlassablement,
Dans cette lueur de rêve.
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Recueil t...
Parfois je me dis qu'au fond, je n'en ai pas grand chose à faire des autres
Que je n'agis que pour moi
Et parfois ça me tue d'être aussi égoïste
Parfois ça ne me fait rien...
C'est juste comme ça
Puis je repense à elle
Et je me dis que je n'ai rien fait pour elle non plus
Et pourtant elle en aurait eu besoin
Mais de toute façon, ça n'aurait pas suffit
Elle était trop torturée de toute part
Elle en avait déjà assez, de ce long chemin sans fin
Pourtant elle y croyait,
Elle y croyait à en crever à ce que ça change,
À ce que tout devienne plus facile
À toute cette mascarade de vie
Mais elle avait trop mal...
J'avais trop mal
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Je la connais si bien
Je pourrais presque lui dire "tu"
Mais ce serait peut-être ridicule
Et peut-être bien qu'elle m'en veut, et moi aussi
Et que personne ne sait vraiment pourquoi
Que ça s'inscrit dans l'ordre des choses
Mais qu'on ne l'acceptera jamais
Parce que c'est injuste
Et tous ces gens, ils auraient pu t'aider
Ils auraient pu voir cette lueur inquiétante dans tes yeux