Musique pour accompagner la lecture :
https://youtu.be/5B0cnqPpLzI
Comptine d'un autre été - Yann Tiersen
(Piano and Violin cover)C'est un sentiment qui inspire,
Aspire à la pureté la plus resplendissante
C'est un sentiment qui dévore,
Au sens propre du terme
L'incertitude,
Flotte à travers le monde
Et je crois que sur son passage,
Elle sème l'amour
La solitude
Les larmes
Mais le soleil les déguise, les larmes,
Quand il décline à travers les feuillages miroitants
Il tue,
D'un truc que lui seul connaît
D'un truc qui respire la vie,
Et qui explose dans nos poitrines
Quand on s'éprend à croire passionnément,
Que l'air de ce soir reviendra
Et les souvenirs revivront
Les rires devaleront à nouveau les plaines sulfureuses,
Avides d'un sentiment de vie incommensurable
Les cris de joie,
Les silences rêveurs
Nos battements de cœur aliénés,
Se remettront à danser
Quand le monde entier n'a plus de sens,
Que l'enivrante lueur du crépuscule
Et ça nous consume,
De vie,
D'espoir,
De peur
Mais le monde, je crois qu'il nous a oublié
Nous, et nos échanges insouciants
Une nuit parmi tant d'autres,
On voulait étendre nos bras
Comme les ailes d'un oiseau,
Et hurler, hurler au monde entier
Comme on crève de vivre,
Et nos cœurs,
Mon cœur se détraque
Ou bien peut-être qu'il se répare
Et je ne sais pas,
Je ne sais plus,
Je veux crier
Je veux hurler au monde, ce soir,
Sans toi
Que je veux vivre
Je veux qu'on me regarde,
Qu'on m'admire
Qu'on m'écrive, des centaines d'aventures,
Troublantes et prodigieuses
Je veux qu'on me rêve,
D'une façon grandiose
Je veux qu'on me touche,
Qu'on me déchire
Je veux voir les larmes ruisseler au soleil couchant
Je veux qu'on fredonne, éternellement
Que le monde est finalement,
Peut-être fait pour nous
Et au crépuscule grandiose,
On dansera,
Parce que nous sommes les souvenirs
Nous sommes l'euphorie,
L'éphémère évanescent
La mélancolie des vagues oscillantes,
Et les nuances irréelles du rivage
Quand tout vient à être englouti,
Par nos sourires fugaces
On dansera,
Et le soleil déguisera nos larmes
Encore et toujours,
En une multitude d'étincelles
Magnifiant l'univers,
Ses douleurs et ses merveilles
Et dans l'air, on sentira,
L'espoir
Pur et éternel
Fragile et aérien
Il flotte au-dessus d'un monde,
Qui n'a de cesse de crier à l'illusoire
Je crois qu'il vient d'une étoile,
Où rêver doit être la seule façon de vivre
Il s'élance,
Frêle et virtuose,
Ajoutant la note finale,
À notre ode à un nouvel été.
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L'ivresse des Lucioles
PoésieParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...