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Chuck m'entraîne vers des plantations. Je vois au loin Thomas et un autre garçon de dos. 

- Newt ! Crie Chuck.

L'interessé se retourne vers nous et une onde de choc se répand en moi. C'est le garçon de toute à l'heure. 

- Chuck, je l'ai... déjà rencontré... 

Sa bouche s'ouvre en un petit "o" et je lui explique rapidement ce qu'il s'est passé. Je vois Newt s'approcher. 

- Oui ? 

- Désolé Newt, j'ai parlé de toi à Marylyn et comme Alby ne lui avait pas dit ton nom, elle a cru qu'elle ne t'avait pas rencontré. 

- Oh ! Je vois... 

Un certain malaise s'est installé et je ne sais pas comment y remédier. 

- Et si vous veniez nous aider un peu ? Propose Thomas en ayant remarqué la gêne générale. 

Je hoche la tête et demande ce que j'ai à faire. Thomas me propose de déraciner les mauvaises herbes. Pas très agréable, mais je ne vois pas ce que j'aurais d'autre à faire. Quelques minutes après, je me penche vers lui.

- Merci pour toute à l'heure, beau sauvetage.

Il m'adresse un clin d'oeil et je lui réponds avec un grand sourire. Je me remets à mon travail avec joie.


- J'ai terminé ! Je crie aux autres en arrachant la dernière mauvaise herbe.

Je ris quand je les vois applaudir. Mais ma bonne humeur s'envole lorsqu'un énorme bruit se fait entendre. Je vois les portes du labyrinthe se fermer en un bruit fracassant. Le vacarme qui suit est encore plus assourdissant. 

- Les murs bougent, c'est ça ? Je demande. 

Les trois autres acquiescent. 

- Ca va ? T'as l'air mal, me murmure Chuck.

- Oui, oui, ça va, dis-je d'une faible voix. Je pense que je vais aller me coucher. 

Personne ne proteste et je pars au pas de course. Je m'installe dans ma couchette. Pourquoi ai-je si peur ? Peut-être que c'est juste parce que cet endroit est nouveau et que je n'ai aucun souvenir de ma vie d'avant. 

J'ai beau me tourner et me retourner, impossible de trouver le sommeil. Mes inquiétudes ne cessent de remonter. Je décide finalement de me lever et aller autre part. Je me balade vers la forêt et arrive près d'un magnifique arbre. 

J'agrippe une branche et commence à grimper. Je réussis en quelques minutes à atteindre le haut de l'arbre. Pour me calmer, je chante instinctivement quelques notes au hasard. Puis, je compose une mélodie. Je me laisse porter par ma propre voix. J'arrive à me calmer et ma peur se dissipe peu à peu. 

Lorsque je redescends de l'arbre, calmée et reposée, je me dirige vers ma couchette pour dormir pour de bon cette fois.

Une mauvaise impression me crie que la journée de demain allait être encore pire que celle-là.

Au premier regard | Newt & MarylynOù les histoires vivent. Découvrez maintenant