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Bon bon bon... petite annonce pour dire que je SAIS, mes premiers chapitres sont beaucoup trop courts. En même temps je viens de débuter. Mais personne s'est plaint. (Pas étonnant personne ne lit ce que j'écris pour l'instant...). Bref, je vais arrêtez de saouler tout le monde, juste pour dire que je vais essayer d'augmenter la longueur de mes chapitres et de bosser un peu plus x)

Deuxièmement, je tiens à préciser que je vais me baser dans mes fanfictions sur l'univers des films majoritairement. Parce que, selon moi, les images seront plus simples à imaginer et les gens ont souvent plus les références des films plutôt que les livres. Désolée pour ceux à qui ça ne plait pas, je ne peux pas convenir à tout le monde 💕

                                                                                     Bises, l'auteure


Je peine encore à digérer l'information de ma vision. J'ai réellement conçu les griffeurs ? La maladie ? C'est de ma faute si Ben est condamné, et par extension que je suis clouée au lit par ce coup de poignard ? C'est de ma faute si tous ces gens sont dans le bloc ?

- Ça va, Marylyn ? Demande Thomas d'une voix inquiète.

- Laissez-moi.

Mon ton avait été beaucoup plus froid que prévu. Sans doute à cause de la douleur mentale et physique qui me hante de plus en plus. Leurs yeux sont braqués sur moi et je me sens de plus en plus mal à l'aise. C'est Clint le premier qui tourne les talons pour sortir de l'infirmerie. Non sans m'avoir jeté un regard mi-inquiet, mi-interrogateur.

Les autres le suivent, résignés. Mais au moment de passer la porte, Thomas s'arrête. Sans se retourner, il me demande :

- Toi aussi, tu as eu des sortes de visions ?

Je me fige en entendant ses mots. 

- Comment ça ? 

- Les autres ont beau penser que c'est le cas, je suis pas si bête que ça. Ta réaction, l'impression que tu étais ailleurs, ton expression perdue mais blessée... Je pense être le seul à l'avoir vu. Sûrement parce que ça m'est arrivé aussi. 

Entre temps, il avait lentement pivoté vers moi. Je sens ma lèvre inférieure trembler. 

- Tu as vu quoi ? J'articule lentement.

- Tu ne veux plus que je te laisse tranquille ? Ricane-t-il en reprenant mes mots. 

- Si tu veux partir, fais-le. Tu n'es pas si bête que ça, tu sais que je ne pourrais  pas te rattraper si tu t'en allais, dis-je posément en reprenant à mon tour ses mots.

Sans hésiter, il se rapproche et saisis une chaise posée à côté. 

- Donc ? Demande-t-il. 

- Je te rappelle que c'est moi qui ai posé la question.

- Qu'est-ce que tu peux être sacrément agaçante.

- Impatiente, plutôt. 

Il lève les yeux au ciel mais je vois clairement qu'il tente de retenir un sourire. 

- Quand je l'ai eue, c'était dans la "prison". Je me suis vu en train de parler à une femme. J'ai compris qu'elle s'appelait Paige. Puis, elle m'a emmené vers des chambres. Des enfants se tortillaient dans tous les sens et avaient des électrodes sur la tête. C'était atroce. Paige m'a dit qu'ils étaient infectés. Elle a ensuite mentionné une chercheuse qui avait commencé les prototypes des griffeurs. Elle ne m'a pas dit son prénom. Et moi, j'étais censé fabriquer les prototypes à échelle réduite des labyrinthes. Pas "du", mais bien "des". Et après, plus rien. Plus de visions.

Mes yeux s'étaient écarquillés au fur et à mesure de son récit. C'est horrible. J'allais lui parler de la première vision, étant donné que j'en avais eu deux, mais je me rappelle soudainement du contenu de la première. 

- C'était moi, dis-je, ne trouvant rien d'autre à sortir.

- De quoi tu parles ? 

- La chercheuse qui avait fait les prototypes des griffeurs. 

Je me mets à lui raconter tout ce que j'ai vu. Il prend un air consterné. 

- Tu penses qu'on devrait en parler aux autres ? Finit-il par lâcher. 

- Pour faire quoi ? Personnellement, j'ai pas envie de me ramener devant eux et leur dire "bon, Thomas et moi on a des visions mais on sait pas si c'est vraiment notre passé, et dedans on se voit en train de chercher à mettre en place le labyrinthe et le bloc, donc c'est entièrement de notre faute si on est tous là et qu'il y a autant de morts."

- T'as raison, cette phrase est beaucoup trop longue, dit-il avec l'air le plus neutre possible. 

- Thomas ! Sérieusement ? C'est important là !

- Excuse, rabat-joie, mais faut bien essayer de calmer l'atmosphère, j'ai l'impression d'étouffer. Et je parle pas seulement de leurs haleines de chacal à tous ces blocards.

Je fronce les sourcils. Il est pas croyable. 

- T'es vexée pour le rabat-joie ou pour l'insulte envers les autres ? 

- Pour le fait qu'on ne puisse pas tenir une conversation sérieuse 30 secondes ! 

Il lève les yeux au ciel. 

- D'accord, R-J. On en parle pas aux autres, ça risque de nous apporter que des ennuis. Et je dis pas ça parce que la phrase est trop longue. Tu as raison. 

- R.J. ? C'est quoi ça ? Et puis, je te demande pas ça pour que tu répondes comme je veux et te débarrasser de moi. Je veux ton véritable avis. 

- Je t'imaginais plus intelligente, t'es censée être chercheuse. R.J., rabat-joie. Ça ira plus vite comme ça. Et pour en revenir à notre formidable cas de visions, tu m'aurais vraiment écouté si j'avais un avis différent du tien ? 

Je ne réponds rien. Il a raison, sur ce coup-là. 

- C'est bien ce que je me disais. De toute façon, je suis d'accord, vraiment, avec toi. En fait, je peux te demander quelque chose ?

- Tu viens de le faire. 

- Après on dit que c'est moi, marmonne-t-il. Pourquoi tu m'as menti ? 

- À propos de quoi ?

- Des visions.

Au premier regard | Newt & MarylynOù les histoires vivent. Découvrez maintenant