Épilogue

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Je coiffe mes cheveux une dernière fois, lisse ma robe, regarde ce que la petite touche de mascara que j'ai mise donne. Je regarde à gauche dans le miroir je peux apercevoir Alwin, appuyé contre le mur. De ses yeux, il parcourt mon corps. Je me retourne dans sa direction et observe à mon tour sa tenue. Il a parfaitement coiffé ses cheveux et a enfilé une chemise et un jean.

— T'es magnifique, Pégase.

Je chuchote timidement un remerciement avant de lui faire à mon tour un compliment. Je me demande ce qu'il ressent en ce moment. Je n'ai pas vraiment envie de l'embêter et de lui mettre encore plus de pression pour le repas qui va se dérouler dans quelques heures. Mais je pense que si je faisais comme si de rien n'était je ne serais pas une bonne petite amie. Je ne peux pas ignorer ses sentiments.

— T'es stressé ?

Il hausse les épaules avant de s'avancer vers moi.

— J'en sais rien. J'ai un peu peur. Mais le fait que tu sois là me rassure. Si j'étais seul je crois que je me serais défilé au dernier moment.

— Tout va bien se passer j'en suis sûre.

Je ne devrais pas lui promettre ça parce que je ne sais pas lire dans le futur. Pourtant, quelque chose, au fond de moi, me dit que c'est le cas, tout va parfaitement se dérouler.

— Et toi ? Stressée ?

Je ris nerveusement. Je crois bien que je suis encore plus angoissée que lui, je porte son stress en plus du mien.

— Un peu. Beaucoup.

Alwin pouffe et me prend dans ses bras.

— Tu l'as dit, tout va bien se passer.

— Et si ta famille ne m'aimait pas ? Imagine je fais quelque chose de travers ou j'en sais rien.

Il pose ses lèvres sur le haut de mon crâne tandis que je me blottis contre lui.

— Ils vont t'adorer, j'en suis sûr.

— Peut-être bien.

— J'ai raison, murmure-t-il à mon oreille.

Je souris et l'embrasse rapidement.

— Tu sais quoi ? annonce-t-il. T'as raison toi aussi, tout va bien se passer. Je le sens plutôt bien.

Son enthousiasme est contagieux. Le fait qu'il soit aussi content et plutôt confiant me rassure. Alwin me fixe.

— On y va ?

Je hoche la tête tandis qu'il attrape ma main pour nous guider en dehors de l'appartement.

Cicatrices LunairesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant