ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |

Chapitre 3

Il devait être six heures du matin. Depuis quand je me réveille aussi tôt.

Aucun bruit dans l'appartement, puisque que j'étais seul. Impossible pour moi de retrouver le sommeil.

Je regardais désespérément, impassiblement, espérant retrouver mon sommeil en fixant le plafond. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Mes pensées se retournèrent directement, vers lui...Chifuyu.

Je ronchonnais, bougeant dans tous les sens, mais j'avais envie d'une cigarette.

Alors, dans le plus grand des calmes, me dirigeant vers le tiroir de mon chevet, je cherchais désespérément, avec une hâte incomparable à mon envie d'aller en cours, de trouver l'objet de ma convoitise. Purée pour vu que j'en ai encore.

Mais à la place, je fis tomber une lourde boîte. Merde ! je ronchonnais, ce bruit, vu l'ampleur aurait pu réveiller l'étage tout entier. Cependant, me pensant seul dans l'appartement, je fus surpris par un bruit dans la cuisine. Quelqu'un rangeait des sachets dans des placards.

« BAJI ? T'es réveillé ? » me fit une voix légère et féminine que je connaissais bien.

Maman aimait venir de bonne heure le matin pour pouvoir remplir mes armoires et mon frigidaire. Souvent, elle se trouvait intrusive.

« Ouais, je descends dans pas longtemps si tu as besoin. »

Je grognais, essayant de me dépêcher à ranger ce que j'avais fait tomber, et je trouvais en même temps l'objet de convoitise de mes pensées. 

« Non, pas besoin. Je vais bientôt partir de toute façon. »

« Ah, ok ! »

Elle ne répondit pas de tout de suite, et moi, j'apportais ce mégot propre à ma bouche, allumant l'extrémité d'une flamme. Dès que possible, je pris une inspiration de cette bouffée toxique de nicotine, elle descendit dans mes poumons, lâchant dans un soupire une fumée grisâtre dans la pièce.

« J'y vais mon chéri, je t'aime ! »

Faut vraiment que je pense à réclamer ce double des clés que je lui avais donnée.

Me dirigeant vers la fenêtre pour faire fuir cette fumée nauséabonde, je me dirigeais vers la porte de ma chambre.

« Hum. . .à plus. »

Pour seule réponse, j'eus un claquement de porte, je savais qu'elle m'aimait, mais ses dernières paroles et ses pleurs de la dernière fois m'avaient rendu moins tolérant à la voir, je voulais lui prouver que j'étais quelqu'un. Enfin, bref, tout ça pour dire qu'il fallait qu'elle me laisse devenir, grand...

Instinctivement j'allais vers mon bureau, me dirigeant vers mes dernières révisions d'hier. Et oui, la grammaire et l'orthographe étaient devenus une passion. . .

Je pensais à ce que j'allais faire ; évidemment que j'allais réviser, mais je pensais surtout à voir le blond qui depuis quelques semaines avait su attirer mon attention, je voulais en connaître un peu plus sur lui.

Mais je devais prendre un gros, voire un énorme déjeuner pour caller cette faim et surtout me laver. Pour réviser et voir ce beau regard turquoise. . .euh, voir Chifuyu.

Oui j'allais faire ça. 

[. . .]

Je suis levé, je me sens un peu vacillant. Il est sept heures du matin, se maudit camion m'avait dérangé pendant mon rêve...Ouais, on va l'oublier.

Et... purée, je sentais la fille. Moi qui pensais ne pas être en manque, j'ai couché avec une fille, une de plus à ajouter à ces fameux coups d'un soir. Pff...