ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |

Chapitre 44

Je passais lentement ma main sur cette joue creuse et abîmée par les coups. Mon pouce caressait celle-ci avec précaution et délicatesse, il fermait les yeux.

Je décidais de le détacher, mais je fus frappé par cette blessures à sa jambe. La cuisse de Chifuyu était imbibée de sang et meurtrie par un impact de balle.

Il cachait son visage, j'avais si mal au cœur. Je lui défis ses horribles liens. Il me regardait perdu, tout mon être se serra au plus fort. Alors je l'embrassai furtivement.

« Je suis là...ça va aller maintenant. » il eut à peine le temps de saisir les informations et de me répondre que le garçon aux lunettes arriva.

« Laisse mon otage tranquille. »

Son quoi ? Pardon ?

Je pris l'élastique pour le mettre entre mes dents, le regardant de haut, pour lui témoigner ma rage et le fait qu'il allait sans aucun doute passer un sal quart d'heure, puis attachant lentement mes longs cheveux noirs, une vulgaire queue s'était enfin formée.

Puis, je changeai totalement de vitesse. Je me ruais sur cet affreux garçon, à l'air hautin et crédule.

Je vais le tuer, il avait un pistolet à la main, un regard malsain. Il avait osé faire mal à Fuyu, cela en devenait de trop, je ne pouvais plus tenir.

Fonçant contre lui comme un taureau, dans une vitesse que je ne contrôlais pas, il ne supporta pas l'onde de choc, il tomba au sol, et je lui infligeais d'horrible coups, tout plus forts les uns que les autres. Il allait regretter tout ça.

« Je vais te tuer... ! »

Il ne put répondre à ce que je lui avait dit, son corps fut emporté par terre. Assommé par ce que je venais de lui assigner.

La portée de mes poings étaient lourdes, puissantes et incontrôlables. Il ne bougeait déjà plus, trop assommé, et je ne pouvais plus m'arrêter.

Son nez avait été le premier à céder, je devais sûrement lui avoir pété un vaisseau sanguin. Ses lunettes étaient cassées. Le verre était brisé, les branches pliées. Il me faisait pitié. 

Sa tronche était déjà parsemait de plaies, coups et de sang, je me réjouissais de me venger. Alors que mon amant lui rester debout, un peu penaud.

Il avait un air mesquin et inférieur, alors qu'il y a deux minutes, il jubiler de faire du mal à mon Chifuyu. Et rien que le fait de l'imaginer le torturer, j'intensifiais cette violence, laissant la rage s'emporter.

La cadence de la pièce sonnait par le rythme que je lui donnais, une violence incontrôlable. Gauche, droite. Gauche, droite.

« BAJI ! »

Cette voix... pourquoi voulait-il que j'arrête. Il était dans le coup. Ce traître.

Ma tête se releva en sa direction, ma colère envahissait tout mon être.

Il me fixait, un drôle de sourire aux lèvres, les joues pleines de joie. Il se jouait de moi, il s'approchait du blond à la coupe undercut.

Pourquoi ai-je abandonné Mitsuya, Draken et Mikey ? Leur présence était nécessaire, sinon tout allait capoter.

Mais je me rappelais que c'était évident. Pour retrouver l'amour de ma vie, celui pour qui mon cœur battais, et que me corps réclamait. Évidemment, cependant, je ne sentais pas ce qui allait se produire.

Rien de bon qui s'annonce...

« Alors, c'est lui que t'as choisi ? »

« Va te faire foutre ! »