Chapitre 47

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Je me fais chier. Horriblement, depuis, une demi-heure. Et ces infirmières débiles qui me sortent : « tout va bien ? »

Bien évidemment que non, j'ai mal à l'abdomen, mais, je m'en fous...je veux sortir.

Si j'en recroise une, je lui lance ce que j'ai sur la main. Les bruits incessants et insupportables des machines lâchait des bip énervant. Ce petit effet sonore résonnait dans cette chambre vide dénudée de vie pour montrer que mon cœur battait correctement, et que mes fonctions vitales sont intactes.
Qu'est-ce que j'en ai à faire que j'ai dormis trois jours. Je restais sans nouvelles de mon amant. Et à chaque tentative de fuite, je me faisait incendier. Que le temps est long.

J'allais bien, après tout qui avait passé un sale quart d'heure avec les médecins parce que j'étais agaçant ?
De tout je n'en supportais qu'un. Et lui m'avait dit que Fuyu était réveillé.

Un un jour près.
Je me croirais presque mort, si je ne sentais pas mon cœur battre et ruminer mes pensées qui tournaient toutes autour de Chifuyu. Ses yeux émeraudes aussi brillant que des pierres que mon regard devenait un peu plus amoureux, ce petit air hautain et fière le rendait si adorable.

Il me manque, et je demeurais encore sans nouvelle.

Elles sont incapables de me dire si mon blondinet va bien Combien de fois me suis-je fais remballer ? Tout ça parce que je ne suis pas un membre de la famille. Je vais t'en faire voir de la famille moi...

Enfin, bref...Je ronchonnais dans mon coin ruminant comme un enfant qui n'avait pas vu son caprice réalisé.

« De ce que je sache, ça ne tue personne de bouger. »

Oui, je ressemblais à un gamin, ou à un petit vieux, au choix. En plus, de devenir fou, je me mettais à parler tout seul.

Ce ne doit pas être si grave si j'arrache les drôles de lien qui me lie à cette machine. Non ?

Le médecin m'a dit que c'était pour être sûr que tout aille bien, je vais bien, je pète le feu, je me sens en forme même, comme si rien ne c'était produit.

Les souvenirs étaient flous, je me rappellais quelques brides, et après tout me faisait défaut.

Je suis fatigué.

Je vais bien et je m'emmerde... J'en ai marre. Ils sont où les autres ? Il est devenu quoi Hanma ? Et Kazutora...

« Ah... »
Soupirais-je assez fortement pour montrer mo mécontentement. Je voulais juste me dégourdir les jambes et voir mon amoureux. Ce n'est pas ça qui va me tuer. J'expirais fortement.

« Je m'ennuie... » dis-je encore seule et las de cette solitude.

Tandis que je m'affalais dans mon lit, la porte s'ouvrit. Je me redressais afin de voir qui me dérangeais.

Je fus dégouté, puis aussi vite déçu par cette vue, je me vautrais encore plus à la vu de cet individus, en blouse, avec un calepin accompagné d'un médecin.

Oh non... Pas elle, pas l'infirmière...non, non, non... Elle me sourit nerveusement, puis s'approcha de moi. Le médecin me fixa, pendant je pense deux secondes, et je crois qu'il lisait dans mes pensées.

« Il va bien, il vient de se réveiller. »

« Je vais prendre votre pouls... »
Je m'en fous.

Sa voix me réconforta, mais la voix stridente de cette femme, je ne m'y ferais jamais.

« Je pourrais aller le voir ? »

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant