Chapitre 9

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Depuis la réunion d'admission et mon rôle de subordonné de Baji, je passais toutes mes soirées avec lui. Toutes, j'avais fini par même dormir chez lui.

On se taquinait, se taclait sur beaucoup de choses, et surtout on bossait, soit pour des demandes de Mikey de dernières minutes, soit les cours. Rien de plus normal. De temps à autres, tout semblait simple avec Baji, je me sentais, plus calme, plus posé et lui avec moi il me paraissait moins sauvage.

Cependant, il gardait toujours cet air fourbe.

« Fuyu, soirée nouilles ça ta va ? »

Je marchais à ses côtés, en pensant à notre prochaine intercalation pour la réunion de dimanche avec la bande. Je ne prêtais pas trop attention à l'ébène à côté de moi.

« Fuyu, tu m'écoutes ? »

Il me rapprocha de lui, me saisissant par l'épaule, il avait cet air fort et narcissique qui ne le rendait que redoutable. Il me sourit quand il vit mes yeux se poser sur lui.

« Alors soirée nouilles ? »

« Ouais, je suis pour ! »

Je souriais comme un gamin, et il me resserra un peu plus sur lui.

« Niquel ! »

[. . .]

Dans l'appartement de Baji

J'entrais dans son appartement, m'affalant dans le canapé, allumant la télévision. Déjà allumée et je tombais sur une chaîne ou un couple commençait à faire, l'amour et, qui arriva au même moment...

« Bah dis donc, je te pensais moins coquin que ça ! »

« N'importe quoi, c'est toi, c'était sur cette chaîne ! Tu fais quoi le soir, hein ? »

Il se mit devant la télévision, me regardant assis n'importe comment dans son canapé, je faisais vraiment comme chez moi.

« Et toi ? »

Récap. Pause. On parle de toi.

« C'est quoi cette question ? » je le dévisageais, et cette situation le faisait rire, comme à chaque fois. Mais il était toujours sérieux. Et je repris :

« Je te l'ai posée en premier je te rappelle. » il me regardait littéralement de haut, son air supérieur affichait un rictus dévoilant cette canine.

« Le rapport ? Répond ! »

Il m'agace !

« Bah, ce que tous les mecs font. » je me mis à rougir fortement, je n'avais pas précisé sur qui, mais, j'avais l'impression de me trahir tout seul.

« T'as vu, t'es un coquin. »

Il s'approcha de moi, planta ses yeux dans les miens.

« Sur qui ? »

Son parfum me coupait mon oxygène et m'en donnait un autre, et ses cheveux, purée, je passais ma main dans sa chevelure épaisse. Cela ressemblait à un appel.

« Quelqu'un. »

Ses yeux s'emplirent d'une toute autre manière, témoignant une luxure pleine d'envie.

« Qui ? » refit-il dans un souffle plus rauque vers mon oreille tout en la mordillant après.

Je me laissais faire, mais fut sauvé par un son provenant de la cuisine.

La bouilloire résonna dans la pièce. Et il partit retirer l'eau pour la mettre dans les nouilles. En partant, je remarquais que son pantalon de ville lui allait magnifiquement bien traçant à ravir toutes ses courbes. Impossible d'être comme lui.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant