ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |

Chapitre 22

La réunion s'annonçait difficile.

Ça faisait une heure qu'ils étaient rassemblés, quelque chose se préparait, tout le monde était énervé, il y avait énormément de bruit partout dans tous les recoins. Il y avait quelque chose de lourd qui se tramait.

Impossible de calmer les autres membres. Pourtant, malgré ces événements, je me sentais partagé entre l'agréable et l'abrupt.

Les quatre membres présents. Les seconds les accompagnant.

Ils se retrouvaient tous dans le derrière de la réunion, isolés du brouhaha des autres qui semblaient s'énerver un peu plus à chaque fois.

Après quelques secondes, Mikey, qui était assi, il se leva en direction tout le monde, et fit sortir les seconds des leaders de chaque groupe. Les seconds partirent, et aussitôt l'ambiance pesante d'il y a une heure, s'affirma encore plus.

Tous se regardèrent dans le blanc des yeux. Soucieux, anxieux face à une nouvelle qu'ils n'avaient cru ne jamais ne revoir le jour.

Oui, ce jour de réunion était un jour compliqué, où tout pourrait déraper dès que quelqu'un s'exprimerait. Il planait dans l'atmosphère, quelque chose de dangereux, tu pourrais tout détruire.

Toute cette mascarade, semblait étrange aux yeux de tous.

Pourquoi était-il revenu ? Qu'allait-il se passer maintenant ? Qui était au courant de cela ? Combien de membre ici présent le savait ?

Il y vaiar beaucoup de questions, des doutes et des interrogations. Mais personne n'avait de réponse.

Pour eux, chaque moment de silence semblait une épreuve, chaques moments de silence équivalaient à un mensonge dénué de toute forme véritable de réalité, quelque chose de bien pourrait en sortir, il n'y avait cependant pas d'espoir que ce soit vrai.

Tout était pesant, et cela dérangeait. Tout était agaçant, et ils s'en méfiaient.

Chacun d'entre eux étaient pensifs :

Draken qui était toujours aussi calme, laissant croire tout le temps qu'il se fichait de ce qu'il se passait, presque sentiment et prêt à tout pour bien faire. Lui qui était de nature fermé, affichait un visage clos et sévère anxieux et impassible aux sentiments, mais tout ce sérieux le trompait.

Il était comme les autres. En fait, lui aussi paraissait perturbé, un regard hagard, perdu dans ses propres pensées. Il ne savait que faire. Et son meilleur ami l'inquiètait.

L'air renfermé de nature de Mitstuya s'accentuait encore plus, il voulait avant tout réfléchir à la situation. Il raisonnant tout en affichant un air de panique, son contrôle de ses émotions ne suivait plus ses pensées, lui-même se dissipait peu à peu dans des songeries futiles avant que l'heure  fatidique n'arrive.

Et dès que Hakkai fut parti, il dut soupirer un bon nombre de fois incalculables pour tenter de se calmer face au stress qui le menaçait.

Pachin, lui, la plupart du temps déjà à l'ouest, souvent avec un train de retard, affichait un air triste, sans pour autant montrer à quel point il se sentait frustré de la situation. Lui aussi savait ce qu'il se passait.

Et quand Peyan avait quitté la pièce, toute notion de repère probable avec lui-même et les autres avaient disparu. Il se perdait dans ses pensées et ses émotions, et ça il ne savait pas le gérer.

Baji, aussi sournois qu'il était, était sans doute celui qui était le plus perdu d'entre eux. Il était accablé. On parlait d'une personne qu'il avait connu toute sa vie.