Chapitre 48

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Il riait.
Et je le trouvais magnifique. Sa tignasse blonde et délavée, aux racines noirâtres, faisant sortir ses beaux yeux verts émeraudes dans la nuit qui arrivait petit à petit.
Alors que je lui souriais, ce faux blond qui me faisait chavirer, tout en moi, le réclamait, le désirait, l'enviait, me rendant un peu bête, je le repris contre moi, pour avoir un contact manquant depuis trop longtemps.

Sa chaleur contre moi, je ne souhaitais rien de plus que de rester près de lui. Je le serrais sur moi, le rapprochant sur mon corps trop bouillant.

Ma main se posait entre ses omoplates, du bout de mes doigts, je caressais sa colonne vertébrale de haut en bas, mais lui, il se contentait de resserrer notre étreinte, réclamant cet échange charnel.
Il se décida d'entreprendre le mouvement. Passant ses mains sous mon dos, donnant à la chambre un air chaud.

J'aimais ce qu'il se passait. Nous étions au calme, sereins et paisibles. Personne pour nous déranger. Oui, nous voilà bien tranquille. La nuit arrivait, la lune frappait nos corps enlacés.

Pendant que je dessinais des petits cercles dans le dos de Chifuyu, lui passait sa main sous ce qui me servait de tee-shirt, remontant celles-ci sur mes abdominaux, pour atterrir au milieu de mes pectoraux, cette main bien que baladeuse me fit de l'effet.
Mon amant se faisait désirer.

Je soupirais et il l'avait remarqué, passant sur mon sternum, dessinant mes clavicules. Puis avec ses deux doigts il repassait sur le chemin inverse, laissant des frissons pour s'attarder sur se V qu'il aimait, une sensation agréable me parcourut ; elle voulait que tout ça puisse recommencer. Qu'il le refasse encore et encore.

Mon cœur tambourinait dans mon corps, mon ventre lui avait en lui une forte sensation chaude et agréable qui voulait s'intensifier.

Ma peau me brûlait, tout mon corps le désirait, et il déposa ses lèvres sur les miennes m'embrassant furtivement, retirant celles-ci aussi vite.

Hein...quoi ? Tu vas voir.

J'étais prêt à reprendre ses lèvres en ma possession; Il se remit à rire.

« Qu'est-ce qui te fais rire, hein ? » Je peinais à parler, rempli de désir, incapable de bien respirer.

« Rien...rien... » pouffa-t-il.

« On va voir ça chaton... » lui dis-je menaçant avec un désir monstrueux.

Ma main partit se loger sous son tee-shirt, pour partir titiller ses boutons de chaires, on grognait tous le deux, nos corps se heurtaient amplifiant cette luxure plus que désirable, un peu plus assis sur le lit, le rapprochant de moi, pour pouvoir aller en exploration sur son corps, il recula, me laissant dans ma faim.

Je m'apprêtais à repartir vers cette rencontre, ne l'écoutant plus laissant tant mon désir s'exclamait, lorsqu'il se stoppa à l'entrée de ma bouche, laissant passer un air chaud entre ces deux barres humides.

« Laisse-moi faire... »

Incapable de réagir, je ne tentais plus rien.

« Montre-moi... »

Je sentais mon ventre me brûler, tapant en lui pour montrer que je voulais voir ce que Chifuyu avait en tête, alors, je me resserrais contre le lui, pour retomber sur le matelas.

C'est à ce moment-là qu'il se mit à décider une tout autre chose ; vulgairement il passa sa langue contre mon cou, me laissant une décharge douce et électrique dans l'échine, mon bas du dos se prit d'un désir constant, tout me poussait à aller à sa rencontre afin de briser ce que je laissais faire.
Alors que mon bas ventre eut momentanément chaud, faisant tordre mes organes. Je voulais en voir un peu plus, tout comme inverser les rôles.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant