Chapitre 52

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Je pleurais depuis trop longtemps. Une demi-heure à me détester tout ça parce que je ne veux pas être que son désir sexuel... Je suis tombé bien bas, en plus je l'aime plus que tout. Cette question d'égo m'énerve. Je me hais.

Il m'aime en plus...

Franchement, partir avec comme but de voir Takemichi. Je suis là, il est assis en face de moi, un bol de thé en main, alors que le mien fumait encore sur la table. Je me sentais incapable, je pleurais.

Ma tête baissait, incapable de parler et d'agir correctement.

Il me fixait dans le blanc des yeux, cela en devenait presque trop gênant. Il avait juste entendu que j'avais merdé, chose qui est plus que vraie. Et plus que bien, mon Baji... Pardonne-moi...

« Tu vas me dire ce qu'il s'est passé... ? »

Je ne pouvais pas répondre, si je le faisait, mes larmes viendraient seulement de se calmer, si je me mettais à parler, la pression de mon cœur et des mes pensées remonteraient... Moi qui essayais depuis tout à l'heure de me calmer, je devais l'éviter, je ne pourrais que craquer dans cette pression.

« Je suis à toi. » est-ce vrai ?

Déjà que, le sentir loin de moi, et l'avoir rejeté comme ça ne n'appuyait que le fait que je ne me sentais encore plus mal. alors, là...

Je tremblais. Mes nerfs s'agaçaient. Je me sentais cupide, méchant...

Mon cœur avait déjà si mal de mon hypocrisie, je me sentais honteux. Je me hais. Il doit tellement me haïr...

« Eh... Chifuyu... ? »

« Sois pas jaloux, je suis à toi je reviendrais... » Mais je suis con. Je l'aime.

Le blond en face de moi, sortit finalement des paroles presque banales pour me tirer de mes pensées, pourtant, je ne me sentais pas apte à parler. Quelle honte.

Me voilà en train de me recroqueviller sur moi, le regard perdu, mes cernes gonflés.

Je pris un coussin dans mes bras qui n'étais pas loi, j'avais besoin d'une proximité, même d'un objet, afin de le resserrer et d'enfouir ma tête dans ce tissu pour cacher cette honte. Baji... Je ne suis rien sans toi...

« Humm... » Finis-je par dire dans un soupir, pour m'affaler dans ce canapé trop grand.

Quand je suis avec lui, le temps est tellement rapide, l'espace est remplit, mon cœur va bien...

Une main se posa sur mon épaule tremblante, alors que moi, je ronchonnais. Oui, je m'apitoyais sur mon sort, mes larmes redéballèrent mes houes alors que mes yeux s'embrumèrent encore plus, je suffoquais. Quel con... !

« Chifuyu, parle-moi, je ne peux pas t'aider sinon... »

« Baji sait le faire lui. » rétorquai-je dans un son à peine audible à ses oreilles.

Je suis celui qu'il l'a lâché, et je trouve le moyen de m'apitoyais sur mon sort, mon regard se posa sur mon téléphone. J'osais espérer recevoir ne serait-ce qu'un seul message de mon ébène, mais, non... Je l'avais trop blessé.

Je me mis à trembler, mon corps ne voulait pas suivre les commandements que je voulais lui fixer. Mes lèvres tremblèrent, me vue se troubla, je tombais une fois de plus dans un océan salé et amer.

« Il s'est passé quoi avec Ba... »

Ce fut le mot de trop, son prénom résonna dans mes oreilles, mes tympans se connectèrent aussi rapidement avec mes neurones, mon cerveaux m'envoya alors ce signal. Je m'écroulais sous mon propre poids.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant