Chapitre 6

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J'étais seul dans mon appartement. Et tristement déçu de tout.

Chifuyu était parti en furie tellement vite, que j'avais eu à peine le temps de lui dire à mon tour au revoir. La porte était fermée, et seul le bruit du silence régnait.

Qu'est-ce qui s'est passé, hein ? Sa présence me manquait déjà, malgré le bon moment nouilles, et le moment... De gêne occasionnée, je voulais éviter de me retrouver seul. Mon corps me répondait de manière totalement étrange et surtout inhabituelle. Je ne suis pas malade, je vais bien.

J'avais aimé tout ce qui s'était passé jusqu'à maintenant, si je devais regretter, ce fut l'inverse, j'adorais tout. Chose importante, c'était lui qui me rendait un peu plus vivable avec moi-même. Ne t'attache pas. Je voulais qu'il revienne, je voulais le réconforter, lui dire que tout aller bien, et que moi aussi je trouvais ça étrange, bizarre et loufoque.

 Je voulais aussi découvrir et redécouvrir cette sensation abracadabrante, avec cet amusement qu'il me provoquait, peu importe l'endroit. Est-ce qu'il voudrait juste me revoir ?

Pour pallier ce calme, je me décidais de mettre de la musique. Mais quelque chose de bien fort. Je voulais changer ces pensées, même si elles paraissaient agréables, il fallait éviter.

Chifuyu... Je suis trop proche de lui, je devrais le laisser respirer, non ?

Non. Je veux être avec lui, puis je l'aime vraiment bien.

À cette pensée, je secouai la tête, j'étais saccadé dans mes pensées, et si dubitatif, c'était un garçon après tout, il devait aimer les filles comme cette société le voulait. Ouais, il aime les filles. Pourtant, je ne voulais pas croire à cette hypothèse probable, je ne voulais pas le laisser, je désirais être celui qu'il pourrait aimer... même si elle était infime et peu probable. 

J'avais l'intime conviction, l'idée même qu'il puisse me délaisser, de garder cet espoir secret que ça pourrait être autrement. J'espérais qu'il reste aussi longtemps que cela puisse être auprès de moi. Mais, j'étais déchiré qu'il y avait la possibilité qu'il aille retrouver ses bouches trous, ce qui me rendit les nerfs irritables. Je ne voulais pas rester sans réponse, puis, c'était l'un de mes amis avec qui j'avais plus d'affinité que d'autres, il est quelqu'un que j'aime peu importe le reste, et rares sont ces amis-là.

Bien sûr, j'avais tous mes amis de ma bande ; Mikey, Draken, Mitsuya, Pachin...et... Kazutora. Mais jamais je m'étais fait des amis en dehors d'eux. C'était un nouveau départ. J'étais souvent, la plupart du temps seul. Quelle idée je me fais croire. Il y a sûrement autre chose.

Je m'affalais dans mon lit, soupirant plus fort à chaque fois, les mains sur mon front, repensant à tout ce que j'avais fait et dit avec le blond.

Je me laissais aller pour me dire que c'était un peu plus. Je sentais une chaleur agréable prendre possession de moi. Et lui, il ressent quoi ?

Baji, arrête de penser.

Je fus soustrait de ces pensées assez vite lorsque mon téléphone raisonna dans ma chambre.

Un nom connu de me répertoire s'affichait sur mon écran de déverrouillage. Mikey m'avait envoyé un message, il voulait qu'on se voit. Parce que monsieur s'ennuyait.

J'en avais quoi à faire, rien. Mais ça ne pouvait que me faire changer les idées, et penser un peu moins à ce blondinet. Puis, ce mec m'a toujours épaulé, malgré tous nos mots.

[. . .]

Ellipse d'une demi-heure.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant