Chapitre 19

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Le réveil était dur, mais c'était les vacances, j'étais avec le noiraud dans mon salon, sur mon divan, la lumière de jour nous pousser à nous éveiller malgré nous, à un détail près. Lui était debout depuis un moment et ne s'était seulement contenter de tracer de petit cercle sur mes épaules me chatouillant avec ses cheveux sur ma joue.

Un Baji en colère, mélanger entre désir et pulsion semblait quelque chose d'improbable et de violent, mais en le vivant, ce ne l'étais pas tellement.

Toutes sortes de pensées me passait par la tête sur ces sentiments que j'avais, sur ce que nous étions. Enfin, tout à un tas de question que je ne posais qu'à moi-même ignorant le sujet.

J'émerger doucement de mon sommeil, regardant l'ensemble de la pièce. Tout l'appartement régnait d'un chaos incroyable. Comme si pendant deux semaines il y avait eu une fête. Mais non, nos vêtement traîner partout suite au fait qu'ils aient été lancé n'importe comment, et de mes révisions sur ma table.

Ce moment ne devait pas s'arrêter.

J'en fis le serment.

« Bien dormi blondinet ? » Cette voix me fit sortir de toutes mes pensées, elle sonnait tout doucement dans mes oreilles, ce son rauque et enroué parcourait mes tympans. Une légère symphonie qui me fit lentement dessiner cet air heureux.

« Hum... et toi ? »

« Comme un bébé ! » Finit-il en y ajoutant lui aussi un air amusé. 

Me retournant, me redressant pour saisir un pull et un caleçon dévoilant ma nudité, Baji se redressa à son tour dans mon dos pour enrouler ses bras vers mes hanches, son menton posé dans le creux de mon cou dans cette fausse claviculaire, pour de ses doigts caresser mon bas ventre. Il était à genoux et moi assis.

Je la sentais sa présence.

« T'es beau, ne t'habilles pas ! »

Il grogna contre ma peau si frottant tel un animal, il aurait pu ronronner s'il le pouvait.

Ne pas faire attention à cette phrase qui me donnait un vent chaud et agréable, procurant à mon corps un nouveau confort... Fut la chose la plus difficile. Je devais dissumulais tout ça.

Il chatouillait mes sens, je soupirais légèrement, puis ses cheveux ne tenant plus en place tombèrent sur mon torse.

« Lève-toi, et habilles toi, j'ai faim. »

Une tactique peu dissuasive.

Je me levais pour mettre ce sous-vêtement qu'il s'étalait dans mon divan, aussi nu qu'un ver, montrant tout de lui dans cette lumière levante.

« D'accord, mais à une condition. »

« Laquelle ? »

« Approche-toi. »

J'hésitais, à vrai dire je me demandais ce qu'il pourrait tenter. Rien de gênant vu ce qu'on a fait, mais je doutais. Après tout, c'est de Baji dont on parle.

Il se redressa, saisissant son sous-vêtement, je ne me gênais en aucun cas pour le regardais, de mon regard un peu pervers, il souriait encore, et le spectacle demeurait plus qu'agréable.

« Tu viens ? Oui, ou non ? » il s'assit, puis me fixa, son regard envieux sur mon corps à peine habillé, il faisait légèrement froid, et je m'approchais de lui lentement.

« Ouais, ouais... »

Une fois en face de lui, à son niveau, moi debout, lui toujours assis dans une position provocante, il se leva, prenant de ses mains mon menton, pour m'obliger à le regarder et à ne pas détourner ou baisser le regard.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant