Chapitre 15

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Je me levais, lentement, savourant les quelques minutes de repos qui me restaient. Mon anniversaire arrivait un grand pas. Observant dans le doute de cette chambre trop calme, tout divaguait lentement autour de moi. Je fus ôté de mes pensées par l'entente d'un bruit de notification dans ma chambre.

Son nom sur cet écran, avec une photo de nous pour du moins idiote lui tentant de tenir mon chat, moi riant le souvenir est drôle ce qui me fis sourire légèrement.

Bêtement je me redressais, un sourire nié aux lèvres, mes yeux encore fatigués, mon minois tiré, je me réconfortais de cette photo que je ne pouvais guère enlever de mon écran tellement ce sentiment que je ressentais.

Si agréable grandissait pour être immense.

Je me bougeais, passant mes pieds sur le sol de ma chambre, je me mis à me perdre dans mes pensées, me prenant de court par diverses choses, mais fus rattrapé par une sorte d'espoir, les vacances arrivaient à grand pas, mais coupé par le fait que les partiels aussi.

Au moins, on avait deux mois. J'aime l'hivers, pour ses longues vacances d'ailleurs. Mettant en place ma routine, me levant pour aller déjeuner, vérifiant grâce à l'horloge quelle heure il était, je répondais à Baji : - Coucou, bien dormis et toi ? :) -

Il ne tarda pas à répondre : - Oui et toi Fuyu :) ? -

Je me servis un café, saisissant une part de brioche dans un placard. Grignotant comme un affamé un autre message me heurta. - Coucou Chichi, c'est Mitsu, je peux passer, ou mieux tu peux passer à l'adresse des réunions ? -

Tout d'abord, je me questionnai sur l'utilité et le comment avait-il eu mon numéro. Je répondis en premier positivement à Baji, puis s'en suit d'une réponse quelque peu hésitante vis-à-vis de Mitsuya. Finissant tout de même par approuver.

La matinée se passa calmement, un dimanche paisible, oubliant un peu les lourdes révisions. Je n'avais même pas vu Baji depuis... à mon grand soulagement et désespoir.

Une envie irrépressible me démangeait d'aller chez lui, mais l'autre se voyait arrêter d'une contrainte, me stoppant dans cette course, me rappelant à l'ordre.

Réviser. On a dit qu'on réviser. Après on se verra.

La seule chose censée et peut-être la plus stupide. Essayant de le fuir de mes pensées et de l'éloigner de moi. Je chassais aussi vite cette idée, il me manquait.

J'étais en contradiction avec moi. Parce que dès qu'il m'envoyait un message je lui répondais aussi vite dans la milliseconde qui précédait la sienne. Quand Mikey faisait une réunion, il ne me laissait pas une seconde seul, il me gardait ma place, criant à travers le monde présents que j'étais le meilleur des seconds. On passait quelque fois près d'une animalerie pour fixer les animaux. Il m'emmenait jusqu'à ne pas d'heure dans les rues sombres de la ville pour que l'on fasse des trucs à deux. Et il s'énervait quand quelqu'un s'approchait de moi, me parlait trop ou qu'il estimait que je l'avais abandonné.

[. . .]

Flash :

« Dégagez-vous, envahissait Fuyu avec vos conneries. »

Il avança presque en colère, les éloignant de moi coupant toute discussion possible.

« Ne l'approchez pas ! ok ! »

Il est jaloux, ou c'est moi ? murmuraient mes pensées.

Misuya, Pachin, Hakkai et Peyan reculèrent.  Riant presque dans leur moustache, mais ils affichaient tout de même un sérieux incroyable, qui me valut presque de la tirer mon chapeau. Même moi, j'aurais explosé de rire, mais ce fut autrement, je rougis.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant