ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |

Chapitre 37

J'étais dans les rues je marchais seul, j'avais une envie débordante de chocolat constante depuis un bon moment et je me dirigeais systématiquement vers la supérette du coin pour assouvir ce besoin.

Cependant je me sentais suivi, une tête plus ou moins familière avait attiré mon attention. Elle avançait avec deux garçons derrière elle, un sourire mesquin aux lèvres, son regard mielleux et doux à la fois dédaigneux de haine qui augmentait étant presque compatissant, il me suivait depuis un moment me rendant mal à l'aise.

Il semblait un peu ailleurs ; content de me suivre, ravis de me voir, riant un peu trop fort, se faisant remarquer dans la rue, laissant sa boucle d'oreille chavirait dans tout les sens dans le vent, pour y laisser échapper des sons de grelots.

« Oh mais regardez qui voilà ! »

Il avançait vers moi, les mains dans ses poches, ses yeux confrontaient aux miens.

Je soupirai, fermant un peu les yeux pour espérer que ce soit un cauchemar, mais non, cela a été bien réel.

Encore de dos mon interlocuteur, espérant qu'ils partent pendant que je me retourne, je le sentais sourire derrière, je ne me sentais vraiment pas bien du tout.

« Fuyu ? »

Je détestais cette voix, il prononçait ce surnom avec temps de... jubilation, de mépris...
Cela avait le don de me rendre déconcerté, il jubilait presque de me voir réagir en tremblant refermant un peu plus mes poings, luttant contre cette envie de le frapper.
Cette réaction me rendait mal à l'aise. Son air de supériorité, montrant qu'il est plus âgé m'insupportait tout comme sa présence.
Depuis notre dernière confrontation, j'vais du mal à la coir e à le laisser venir parler comme une fleur à Baji.

Et rien qu'il soit là, profitant du fait que mon ébène ne soit pas là, montre bien qu'il était louche.

« Ta gueule, pour toi, c'est Chifuyu ! »
Lui rétorquais-je sens lui laisser le choix.
Alors que j'étais parcourue d'un étrange frisson incontrôlable, une pulsion indescriptible et d'une envie de meurtre palpable. Je sentais que je n'allais pas tarder à craquer.

Il ne dit toujours rien laissant un silence, moi je me retournai pour lui faire face. Il souriait, il me prit dans ses bras. Sensation dérangeante et peu agréable.

J'étouffais dans ses bras que je n'aimais pas, et je voulais à tout pris me dégager de cette étreinte déplacée, de cet odeur sucrée qui me donnée la nausée, me reculant, je repris la parole ;

« Hum... tu me veux quoi ? » Agacé semblait être un faible mots. Alors je le dévisageais.

Je ronchonnais, laissant ma raison de côté, et mon envie de meurtre augmenter. Sa tête bouscula sur un côté, toujours le sourire aux lèvres, les yeux plissés et agrandis, il semblait amusé de la situation.

« Bah voir un ami... ! »

Amis ? on n'est pas amis. On est rien.
Un frisson me reprit, il était encore plus désagréable que les autres, confronté en face de lui, me faisant violence pour ne pas lui envoyer un quelconque coup sur son visage.

Je sentais un stress augmenter, mes pulsassions de cœur devenir plus fortes et irrégulières. Je me sentais près à lui sauter dessus pour le refaire un portrait digne de ce nom.

« On n'est pas pote. »

Il dirigea son regard au-dessus de ma tête, s'assurant de quelque chose, ou, certainement que quelqu'un ne soit pas là.

« Bah ça ne va pas ? »

Je le hais, je le hais. Je le sais au plus profond de moi. Je le déteste. Je m'assurai de garder une bonne distance de lui, restant loin.