Chapitre 49

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Nos corps sont encore collés, toujours endormis. Le soleil se levait tranquillement lorsque quelqu'un frappa à la porte. Quelle ne fut pas ma joie d'entendre un raffut monstrueux à huit heures du matin.

Mes yeux peinaient à s'ouvrir, je ne voulais pas me réveiller, j'étais bien, j'avais chaud et ce petit corps par se présence me donnait l'amour et l'espoir dont j'avais besoin.

Lentement, mes prunelles noisettes s'ouvrirent, remarquant que Chifuyu, comme moi étions encore nu sous ses draps blancs qui sentaient la veille de nos ébats, plus j'y repenser, plus un sourire se dessiner dans le coin de mes lèvres satisfait et comblé de cette nuit plus que mouvement et plus que bouillante à avoir fait l'amour.

J'étais finalement réveillait scrutant tout autour de moi, jusqu'à ce que cette fichue porte s'ouvrit.

Et merde.

Je m'attendais à voir une infirmière arriver, la lettre sûrement choquée de ce qu'elle aurait pu voir. Elle aurait été tellement gênée, qu'elle aurait rougi, pour pouvoir partir tout en rougissant claquant la porte derrière elle. J'aurais tellement ri, que j'aurais réveillé Chifuyu.

Mais non, après tout l'espoir fait vivre. Je fus comme déçu, et pris d'une gêne je ne pouvais calculer il était immense.

La porte s'ouvrit, un peu calmement, laissant passer un vent frais dans la chambre, je me cachais du mieux que je pouvais dans ces draps, espérant ne pas avoir une réflexion déplacée...

Mon amant se réveilla, ses yeux papillonnèrent quelques instants avant de se poser sur cet individu qui était entré. Et non sur moi comme tout ça devait normalement se passer

Et merde.

Le sourire aux lèvres, un air jovial fixé sur son visage, les yeux noirs luisants, il le rendait l'atmosphère qui se devait être amoureuse gênante. Une gêne horrible emplit les murs de la chambre, il se mit à rire, parce que satisfait de la vue qu'il avait.

« Et bah alors moi qui pensais que t'allais suivre mes conseils... »

Ok, c'était la honte...

« Dégage ! »

Il tira une sorte de moue, dans un rictus insupportable, il se décida d'avancer, me demandant en aucun cas mon avis.

« Tu vas voir je t'en ferai un d'accueil. »

Je pris l'oreiller qui était derrière moi, pour le lui lancer dans la tête. Cela a eu le don de l'amuser et encore plus alors qu'il se l'était pris en pleine face.

Une autre personne arriva, toujours cet air qui était fatigué et blasé affiché sur son visage, incapable de tenir en selle ce qui lui servait de meilleur ami.

« Et calme toi... t'étonnes pas qu'il soit énervé contre toi quand tu rentres comme ça dans les chambres. »

Ok, j'aime énormément ce mec.

Mikey, nous regardait l'air satisfait et heureux, d'avoir mit son grain de sel là où il ne me fallait toujours pas le mettre. Comme à son habitude.

« Mais regarde aussi Kennychou... »

« Et ? »

« Putain... » il se lança dans le fauteuil de la chambre, levant les mains en l'air, pour s'affaler un peu plus dans ce siège. « Tu es sérieux... ? »

« Ouais et ? Je t'avais dit de pas venir maintenant... »

L'autre soupira violemment. Il fit les quatre cents pas dans la chambre, montrant en évidences toutes ses preuves de la nuit dernière témoignant notre ébat. Puis, il dévisage al grand tatoué.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant