Chapitre 28

539 42 216
                                    

Il n'y avait rien de bien intéressant à la télévision. Ils devraient vraiment revoir leur programme quand il y a des intempéries dehors ; tout était d'une nullité improbable, soit ennuyeux, ou pire que ça, insupportable.

Le choix des films était vite restreint : romance, action, horreur et même des westerns... Je désespérais dans mon coin, boudant presque devant cette télévision qui ne montrait vraiment rien d'intéressant.

Baji était à fond, il avait l'espoir de trouver quelque chose de bien, et vu son sérieux je ne voulais surtout pas l'embêter, mais, c'était plus fort que moi.

La patience qu'il montrait me choquait, lui qui de nature qui n'est pas patiente, c'était transformé. En temps ordinaire il se serait vite énervé, cherchant une autre occupation largement mieux à faire.

« Au pire met une chaîne au pif et on fait autre chose. »

Il tourna la tête de mon côté, ses cheveux en pagaille sur son visage et son regard nié, pour me sourire bêtement, il laissa la chaîne sur laquelle il s'était arrêté, pour pouvoir me sourire, ce qui me fit chaud au cœur.

« Et tu veux faire quoi ? »

Je me mis à réfléchir fixant le plafond, il profita de ce moment pour pouvoir s'approcher de moi, entrant son visage sur mon visage pour que je puisse le baisser vers lui.

« On peut trouver un jeu, on peut parler... on peut mettre de la musique, ou... »

J'étais dans mes pensées cherchant une idée quelconque pour pouvoir enfin bouger faire quelque chose, mais je fus vite désemparé, je le trouvais beaucoup trop proche de moi à mon goût. Je me sentais presque comme à l'étroit, ce qui me rendait incapable de penser correctement.

« Et si on joue, on joue à quoi ? »

Mes joues rosirent, il approcha son visage un peu plus du mien, se baissant pour être à mon niveau, se lèvres proches des miennes son souffle sur mon faciès. J'étais officiellement en train de bégayer.

J'essayais de reculer pour finalement me faire percuter par l'accoudoir dans le dos, j'étais pris au piège, c'est alors qu'il décide de poser sa main sur ma cuisse, m'obligeant le regarder dans ses yeux.

Ils étaient si beaux, si beau que ses yeux luisaient presque, je m'emparais d'une chaleur innombrable aux autres, incomparable à tout ce que j'avais pu ressentir auparavant.

« Moi... je veux... je veux juste parler... si... si tu veux... »

Est-ce que j'avais de la crédibilité ? Probablement pas, absolument pas.

Oui parce que mon ignorance avec mes sentiments s'embrumait un peu plus quand il tentait une approche comme ça. Je me sentais faible dans mes pensées.

Chaque fois qu'il entreprenait un contact, ou qu'il s'approchait trop, je mettais systématiquement à bégayer, à rougir et à vouloir me cacher.

Je le trouvais attirant et beaucoup trop séduisant. Mes sens étaient excités et instables.

« Bah qu'est-ce qu'il y a Fuyu ? »

Il voulait jouer, je le voyais, son regard était amusé.

Sortez-moi de là... Ou que quelque chose me fasse un signe... que j'arrête de me taper la honte.

J'ai essayé tant bien que de mal de retrouver mes esprits, tentant de l'éloigner, mais il se mit à toucher d'une façon agréable ma cuise, il souriait toujours, son touché était doux. J'allais probablement perde le contrôle.

ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ɴᴏʀᴍᴀʟ | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant