-- Où se trouve Christopher ?-- Dylan l'a emmené avec lui au travail.
Cette déclaration ne surprit guère Urielle, car ce n'était pas la première fois que Dylan emmenait le petit avec lui. Il avait même engagé une secrétaire pour veiller sur Christopher, offrant ainsi à sa femme l'opportunité de se reposer des nuits blanches qu'elle accumulait.
-- C'est parfait. Nous aurons largement le temps pour un match de football.
-- Un match de football ? Pourtant, tu m'avais parlé de piscine.
-- Oui, oui c'est exact mais je pense qu'un match de football te ferait plus de bien. Ensuite, je te réserve une surprise.
-- Humuhum d'accord, s'exclama Andrea, arborant un sourire radieux. À condition bien sûr qu'il s'agisse de belles surprises.
-- Qui te dit que la mienne le sera ? plaisanta Urielle. Tout d'abord, je t'emmènerai dans un salon de coiffure, puis dans un centre de massage. Ensuite, nous jouerons au football et enfin, nous irons... non, tu le découvriras par toi-même. Maintenant, prends ce sac ! À l'intérieur, tu trouveras une tenue de sport et un ballon. Tu peux aller enfiler la tenue dès maintenant.
Andrea acquiesça et suivit les instructions de sa complice. Une vingtaine de minutes plus tard, elle descendit chaussée d'une paire de baskets noires, arborant un maillot vert, tenant fermement le ballon de football dans ses mains.
-- La journée s'annonce vraiment compliquée, dit-elle.
-- Eh bien, tu apprendras à trouver un équilibre.
-- C'est clair, appuya Andrea.
Elles sortirent de la maison et cheminèrent quand soudain, Andrea fit remarquer :
-- Bria sera morte de jalousie en apprenant que je vais jouer sans elle.
-- Je pense qu'elle est bien trop sociable pour faire la tête.
-- Tu ne l'as vue que le jour de son mariage, tu as échappé à la Bria féroce qui me sert de sœur.
-- Je commence à trembler alors.
Elles rigolèrent toutes les deux et se lancèrent dans une longue conversation sans fin tout en se dirigeant vers un salon de coiffure spécifique. Les deux femmes choisirent leurs couleurs de mèches et le modèle de coiffure qu'elles désiraient. Après plus de deux heures, ce fut au tour du salon de massage de les accueillir, puis elles retournèrent finalement jouer au football. Andrea avait maintes fois dû trouver des excuses pour ne pas participer au jeu, mais Urielle se montra bien plus rusée qu'elle en avançant des arguments concrets.
-- Que je suis épuisée, souffla Andrea en s'asseyant sur le terrain.
Urielle ne tarda pas à la rejoindre.
-- Avouons que tu t'en es bien sortie. Dit-elle en secouant positivement la tête. Tu m'as même battue, je te rappelle.
-- Tu es une très bonne perdante, il paraît, et j'aime ça. Rigola Andrea.
-- Et madame me nargue. Ce n'est pas que j'ai apprécié perdre, mais je dois bien m'en réjouir quand même. Finalement, tu constates que ton niveau dans ce jeu est bien plus avancé que le mien.
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Déchirante Promesse
RomanceL'argent ne fait pas le bonheur, dit-on communément. Mais que se passe-t-il lorsque des parents aimants ont du mal à saisir pleinement le sens de cette expression ? Eh bien, Andrea en a eu la réponse. À peine âgée de dix-neuf ans, cette dernière tom...