Vivre pour courser

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Rachel

J'entend une vibration près de mon oreille, j'ouvre la paupière, je reçois un appel.

-Allo? Ma voix a sorti tellement étouffer que je ne sais pas si mon interlocuteur a pu comprendre la moindre syllabe.

-Mon dieu ma fille, on dirait que tu viens de te réveiller?

En étirant mes vieux cors je regarde l'heure sur mon fond d'écran. Midi !!!!! Je ne me rappelle pas la dernière fois j'avais dormi aussi tard.

-Effectivement, je n'avais pas vu l'heure et les dernières semaines ont été tellement intense que je crois que je devais rattraper du repos. Dis-je. Si seulement il savait la vraie réponse de mes courbatures ce matin.

Je n'ai pas parlé à mon père depuis un bon deux semaines, le travail m'avait trop accaparé. Il me félicite pour le véhicule que nous avons présenté, il m'explique qu'il y a une super réception sur les réseaux sociaux. Je suis très consciente que les trois quarts des gens qui ont commenté se sont basé seulement le look de la voiture. Tant dis que moi j'avais rapport beaucoup plus avec les données mécaniques et informatique de la voiture. J'avais élaboré la nouvelle formule pour l'aérodynamique du bolide. Peu importe c'était une victoire d'équipe. Je serais satisfaite quand les pilotes rapporteront des podiums avec la voiture que nous leur avons offert. Je fais la jasette générale avec mon père et ensuite je raccroche. Je m'assoie dans mon lit et regarde par la fenêtre, une belle journée ensoleille pour ma première journée de congé. En déposant le pied par terre, les muscles de ma jambe en entier me rappellent les prouesses de la veille. Je repense à Max qui doit être en train de tester la voiture présentement. Nous devrions avoir des nouvelles dans la journée pour les modifications à y apporter. Les révisions étaient les dernières choses qui m'intéressait en se moment. Je repense à mon pilote, hier dans son uniforme au Q.G. Dire qu'en ce moment il est habillé comme ça dans sa voiture. Le tissu collé à la peau. Sort de ta tête petite coquine sinon je ne serais rien capable d'accomplir dans ma journée, je vais la passer à me caresser dans mon lit. Jamais un homme m'avait autant excitée, il n'était même pas dans mon champ de vision. Seulement en pensée il était capable de m'enflammé comme ça. Dans quoi j'avais mis les pieds. Au moins, il était rarement au bureau chef, il serait plus souvent sur la route pendant la saison de Formule 1. Alors pas trop d'entrave pendant mon travail. Je me dirige vers la douche, je la mets un peu plus froid qu'a mon habitude, replacer mes hormones à leur place.

Je sors de la douche et vois que j'ai une nouvelle notification sur mon cellulaire.

Salut Rach, as-tu envie de prendre un café avec ta flamboyante amie? Si tu n'es pas trop abimée bien sûr.

Sacrée Sarah, même par textos elle réussit à être extravertie. J'accepte son invitation et cours m'habiller pour aller la rejoindre au café au coin de la rue. J'en profiterai pour manger en même temps. Je mets ses souliers et accessoires dans un sac pour lui rapporter. La robe a besoin d'un bon lavage avant d'être retourné à sa propriétaire. Je me contente de vieux jeans et d'un vieux t-shirt de Ferrari. Celui que mon grand père avait offert au début de nos discussion de motorsport. Place mes cheveux en chignon et je passe la porte.

Plus j'avance sur le trottoir, plus l'odeur des viennoiseries du café flotte sous mon nez. Ces derniers temps, j'avais manger tant de sachet Ramen, qu'il n'était pas question que quelqu'un me parle de manger des pates. Mon ventre gargouille juste a pensée à mon déjeuner, ou devrais-je plus dire diner? Rien de mieux que du sucre et du gras pour replacer un estomac qui digère de l'alcool. Je tourne le coin et je vois Sarah qui m'attend bien sagement. Elle avait autant bu que moi, comment pouvait-elle avoir l'air aussi en forme.