Vivre pour courser

-12-

Rachel

Bip...Bip...Bip...

Ma tête bourdonne, j'ouvre un œil et vois assise dans mon lit, nulle autre que Sarah. D'après moi, elle vient de se réveiller elle aussi :

-Je ne sais pas avec qui tu échanges des messages, mais le mec qui t'a demandé de garder ta chatte au chaud, t'a écrit deux fois. Je ne voulais pas fouiner, mais comme la sonnerie ne te réveillais je suis venu voir, comme je ne suis pas super bonne pour me contrôler, j'ai ouvert.

Je crois qu'elle voit la panique immédiate dans mes yeux, je lui arracher presque le téléphone des mains. Dieu merci je n'avais pas entre Max dans mes contacts, seulement son numéro de téléphone y était inscrit.

-Tu sais que peut importe qui tu te tape, je m'excuse vraiment d'avoir ouvert le message. Je veux juste te dire que je suis là, si tu as envie de déballer ton sac.

Je relax presque automatiquement lors qu'elle ne me questionne pas plus que ça.

-Je te pardonne d'avoir fouillé, je n'en parle pas, car honnêtement je ne sais pas encore si ça va vaut la peine d'en jaser.

-Aucun problèmes, en restant anonyme, je peux quand même savoir si c'est un Dieu du sexe?

Je m'esclaffe, toujours pas barré la Sarah :

-Pour en être un, s'en ai toute qu'un.

-Haha! Parfait, je n'ai pas besoin d'autre détails, tant que ton minet à bien été ramonée. C'est tout ce qui compte. Sur ce je vais te quitter, car je crois que tu as des plans de journée.

Elle me prend dans ses bras, m'embrasse et quitte ma chambre. C'est du salon qu'elle me crie que je dois prendre une douche, car je sens le rhum à plein nez. Toujours incertaine de ce qui vient de se passer, je soulève ma couverture pour m'assoir dans mon lit. J'avais vraiment été chanceuse, car je portais encore le chandail de Max. Je m'étais endormis sans pensée a le retirée. Je plisse les yeux quand je me rappelle, après quoi je me suis endormie. Mon Facetime a Max. L'alcool m'avait donné du courage, mais ce matin, pas trop. Je n'arrive pas à croire que j'ai fait ça. J'espère qu'il n'y a pas fait pas référence dans les messages de ce matin. J'ouvre l'écran et les lis.

Bon matin ma belle, j'espère que tu as bien dormis. Merci pour les belles images que tu as mis dans ma tête pour me ré endormir. J'ai si bien dormis que j'ai passé tout droit ce matin. Ce qui m'a valu une journée de congé du patron.

Tu dois encore dormir, mais si jamais tu n'as rien de prévu j'aimerai bien te voir aujourd'hui? Appel moi xxx

Ahhhh, c'est de là que venais le 'tu as des plans de journée' à Sarah. Autant que je suis contente à l'idée, qu'il veut me voir, de l'autre cote je me rappelle le sentiment d'hier en quittant l'hôtel. C'était peut-être aussi, une belle occasion de lui parler, de lui faire comprendre que je ne suis pas le genre de fille qui est indifférente à ce qu'il couche avec d'autres aux quatre coins du monde. Oui, je crois que c'est un très bon plan ça. Je dois me respecter là-dedans, ce n'est pas parce qu'il est célèbre et royalement chaud, qu'il me traitera comme de la merde. Je compose son numéro.

-Rachel?

On voit que lui il a pris le temps de m'ajouter dans ses contacts. Ne lis pas trop au travers les lignes... tu vas être blesser.

-Salut Max, je viens de voir ton message. Comment je peux passer d'être à l'aise nu devant lui, a timide au téléphone. Je cherche mes mots.

-Oui, bien écoute j'aimerais savoir si tu avais envie de venir me rejoindre à l'hôtel?

Voilà ça sent le plan cul son truc. Je dois prendre position tout de suite.

-En faite, je n'ai pas très envie d'y retourner, j'aurais préféré faire autre chose de ma journée qu'être enfermée dans une pièce. La température est si belle.

-En faite, c'étais plus pour me retrouver ici, ensuite nous aurions pu partir avec ma voiture aller manger et se balader un peu. Si tu préféré donne moi ton adresse, et je vais te chercher. Comme ça tu n'as pas à venir jusqu'à l'hôtel. Je m'étais simplement dis que tu ne voulais peut-être pas donner ton adresse à n'importe qui. D'un cou qu'il s'agisse d'un obsédé sexuel.

-Pourtant je crois que tu as bien démontré que tu en es un...

Il rie de l'autre coté du téléphone. Sa voix chaleureuse me rassure, je me sens même mal d'avoir automatique jugé qu'il voulait s'enfermer avec moi toute la journée.

-Je suis d'accord pour te donner mon adresse, à une seule condition...

Je sais que je pousse ma chance loin, mais qui ne risque rien, n'a rien.

-Laquelle?

-Tu me laisse essayer ta bagnole.

-Oh, tu joue dur...

Je jurerais l'entendre se débattre mentalement, ça avait toujours et un rêve pour moi de conduire une voiture de luxe. Seulement ce qu'il ne sait pas c'est que je vais lui donner mon adresse peut importe la réponse qu'il me donne. Encore une fois le fais d'entendre sa voix me rends dingue. Je ne suis capable de me souvenirs des frustrations ultérieures.

-Et si on voyait comment la journée avance? Me répond-t-il.

J'aime le fait qu'il n'est pas complément fermé a l'idée. Remarque que moi aussi je serais surement frilleuse à ce que quelqu'un que je connais à peine, conduise mon véhicule qui vaut dans les centaines de millier de dollars.

-ça me convient parfaitement.

Mon ton de voix reste impartial, une chance qu'il n'a pas accès a mon visage, car mon sourire doit facilement se rendre jusqu'à es oreilles. Je lui donne mon adresse, il me dit qu'il sera la vers onze heure. Je regarde mon horloge, neuf heure trente. Je dois me dépêcher. Je saute sous la douche.

J'aplati mes cheveux, dépose légèrement du maquillage sur mon visage. Je n'ai jamais vraiment été quelqu'un qui s'arrange intensément. Je n'aime pas trop en faire. Max m'avait récrit pour me dire de porter une tenue confortable pour une activité surprise. Je ne savais pas ce que confortable représentais pour lui. Surement des vêtements de sport, alors je mets une paire de legging et chandail noir. Comme je ne suis pas quelqu'un qui porte des talons dans la vie, je crois que les souliers qui se trouvent dans mes pieds en ce moment font amplement le travail. Une belle paire de Convers. Rien de mieux que les classiques. Pour finir ma préparation, je mets une veste de jeans par-dessus mon chandail. Prenant soin de mettre un élastique autour de mon poignet, car dieu sais que je risque de ne pas être capable de tolère mes cheveux lousse toute la journée. Il est maintenant rendu dix heure trente, quand même bien pour une fille. Partir de sentir le fond de tonne, à être prête à partir en une heure. Plus qu'une petite demi-heure a tuer, j'ouvre Netflix et recommence le film de Van Damme de l'autre jour. À force d'écouter des petites parties, j'allais finir par le voir au complet. Je m'installe les deux pieds sur la table du salon et entre dans l'univers futuriste de mon beau Jean-Claude.