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Max

1 mois plus tard

Je suis en plein vol pour l'Autriche, depuis que j'ai mis les choses au clair avec Rachel, je me sens beaucoup mieux. Je l'ai croisé deux fois pendant les dernières courses et il n'y avait aucune ambiguïté. On dirait que j'ai trouver mon remède, évidemment, quand je la vois je viens immédiatement bander, ça n'a pas changer, et honnêtement je ne vois pas le jour où ça changera. C'est une putain de belle femme. Des fois c'est si intense que je dois m'excuser et me soulager dans ma chambre, ou n'importe quel endroit privé. Je ne cherche pas à rencontrer personne non plus, si j'avais la moindre minute à consacrer à une femme, c'est clairement avec elle que je la passerai. Mes sentiments n'ont pas changé. En revanche, je devais rester serein, car dans les paddocks, les hommes ne sont pas aveugles, et elle se fait tourner au tour. À chaque fois que ça arrive, je me remémore ce que Christian m'a dit. Qu'elle trouvera quelqu'un avec qui partager sa vie. Je me dis qu'elle mérite beaucoup mieux que moi, quelqu'un qui peut lui consacrer tout son temps. La lumière de ceinture clignote, ont dois s'attacher l'atterrissage est imminent. J'en profite pour regarder la vue, j'ai toujours trouvé que l'Autriche avait une touche bien particulière. Beaucoup de plaine aussi, un peu comme à Milton keyes. Je repense à notre première nuit ensemble à l'hôtel.

Je me dis mieux, mais comme un con je reviens toujours à elle. Bon ça y'est je me tortille sur mon siège car ma queue n'est pas capable de prendre sa putain de place.

En catimini, je replace mon engin et espère de tout cœur que Christian et Sergio n'ont pas remarquer mon inconfort. Je marche comme un pingouin pour sortir de l'avion, au bas des marches m'attend une voiture de location. J'ai le droit à une merveilleuse Lexus, rien de moins. Je dépose mes bagages à l'arrière et hume l'odeur du cuir. C'est une magnifique machine. Je prends place derrière le volant et met le moteur en marche. Le grondement me faire revenir en enfance. J'ai toujours aimé les gros moteurs. D'aussi loin que je me rappelle, mon père me trainais à ses courses et la meilleure partie restait le départ, quand toutes les voitures accéléraient en même temps. Juste à y repenser j'en ai la chair de poule. J'entre l'adresse de mon hôtel dans le GPS. C'est bien cette année je vais être plus prêt du circuit. J'adore venir ici, c'est la ville ou notre écurie à vu le jour. Alors ont est entourés de millier de fan. C'est très rare qu'on ne performe pas au Racing bull ring. Ma voiture me lance un signal comme quoi je suis arrivée devant l'hôtel, oh my... c'est vachement bien, une longue terrasse juste en face de la piste. Je n'aurai même pas besoin de prendre ma voiture pour me rendre au paddock. Le valet m'indique le stationnement sous-terrain, remplis de voiture de luxe, je crois bien être logé à la même place que beaucoup de mes coéquipiers. Je reconnais la voiture de Riccardo, elle est difficile a manqué une McLaren rouge vif. Je crois que le party va prendre avant longtemps dans le bar de l'hôtel, avec Daniel s'est souvent la fiesta. Je m'enregistre à l'accueil et monte à ma chambre.

La vue est splendide, de ma fenêtre je croirais être dans les estrades, je vois la longueur de la piste, et l'énorme taureau couvert de cuivre. En soirée comme ça, c'est juste Wow! Comme ça par reflex j'ouvre l'appareil photo de mon cellulaire et prend la vue panoramique. Je ne peux m'empêcher de l'envoyer à Rachel, qui je le sais raffole de ce genre d'endroit.

Moi : Je me suis dis que tu aimerais cette vue...

Deux petites minutes plus tard, elle me répond :

Rachel : Wow! C'est cent fois mieux que la mienne...

Elle joint une image d'un hôtel a thématique de course, je reconnais cet endroit, c'est le Grandprix Hotel,

Rachel : C'est bien moi, croire que cet hôtel se nomme de cette façon, car il est connexe au circuit... Bravo Rachel.

C'est plus fort que moi je rie de bon cœur, n'importe qui sait que cet hôtel est de loin le plus ringard. Au moins ils lui avaient donner la chambre Redbull. Il faudrait que je me couche, mais je suis beaucoup trop énervé, le fait de savoir qu'elle se trouve en Autriche me remplis d'énergie. 

Vivre pour courserOù les histoires vivent. Découvrez maintenant