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Rachel

Il a employé le terme me faire l'amour? Pas baiser, mais bien faire l'amour. Peut-être ressent-il la même chose que moi. Je n'ose pas passer de commentaire sur le mot qu'il met entre ses lèvres. Après l'orgasme que je viens d'avoir j'accepte très heureusement. Je veux le sentir en moi. Il s'approche s'installe entre mes jambes et tout doucement s'introduit en moi. La sensation est exquise, il me remplit complétement. Il ne va pas trop rapidement. Nos corps glissent un dans l'autre a la perfection. A quelques reprises il laisse échapper un grognement. Il vient m'embrasser délicatement et entre deux souffles me dit :

-Rachel, je n'ai que très rarement ressenti ça pour quelqu'un...

Je caresse son visage et j'y découvre une larme coulant sur sa joue.

Merde, es ce qu'il est en train de me lâcher? Sinon pourquoi pleurait-il.

Je l'immobilise entre mes jambes :

-Max, pourquoi j'ai l'impression que tu me dis aurevoir?

Il ferme ses yeux assez longtemps pour que je comprenne la réponse moi-même.

-Rachel je...

Je dépose mon doigt sur sa bouche, pour l'empêcher de continuer.

J'ondule mon bassin, pour l'inviter a continuer ses vas et viens et je murmure :

-Fais moi l'amour, pour une dernière fois...

Il appuis son front contre le mien et augmente la cadence, le mélange d'émotion montre en moi, tristesse mais également plaisir. J'appuis mes mains sur ses fesses pour qu'il entre plus profond. Je sens la tempête se réveillé, je m'abandonne au vague de plaisir qu'il me procure.

-Putain... Bébé... !!!

C'est ainsi qu'il vient me rejoindre en extase

Max

Je viens de vivre quelque chose d'intense, j'étais à deux poil de lui dire je t'aime, mais quel con je serais lui avouer alors qu'elle vient de comprendre qu'on doit se quitter. Ma tête encore posé sur sa poitrine je reprends mes esprits. Je sens quelques vibrations, c'est la que je la regarde et comprend qu'elle pleure.

-Chut...bébé je ne pleure pas.

Je m'assoie à ses cotés et la prend sur mes genoux.

-Je savais que ça n'allais pas durer, mais je ne m'attendais pas à ce que ça fasse aussi mal, m'explique-t-elle.

-Je suis tellement désolé, je n'aurai jamais dû t'approcher, je savais que ça finirait comme ça.

Elle essuis ses larmes du revêt de ses mains et elle quitte mes genoux. Je la regarde ramasser ses vêtements :

-Tu n'es pas obligé de quitter tout de suite.

-Pourquoi faire durer le suspense, nous savons tous les deux que c'est terminé, on a baiser une dernière fois puis je pars c'est tout.

Je bondis hors du lit et je dis un peu trop intensément :

-Arrête Rachel, tu sais que ce n'est pas ça du tout, bordel, je voulais te faire l'amour pour te montrer que tu n'étais pas qu'une baise pour moi. Je ressens des choses pour toi, et de très fortes mêmes.

Elle m'examine, savoir si je dis la vérité. Je comprends que je ne suis peut-être pas l'homme le plus crédible de la planète. Mais c'est la vérité... Je l'aime.

-Alors, le plan est d'agir comme s'il ne s'était rien passée entre nous, s'ignorer au travail?

Je dois encore tourner le couteau dans la plaie... J'ai vraiment gâcher sa vie. Je suis un putain de connard.

J'enfile mes pantalons de sport et je m'approche d'elle. Je prends ses mains entre les miennes et prend une grande respiration avant de lui avouer :

-Vu que notre histoire est beaucoup médiatisée, Red Bull racing va te transférer chez Alpha Tori. Tu reste dans l'équipe red bull mais pour l'autre écurie. C'était une des conditions des commanditaires.

Elle n'a aucune réaction, elle semble gelée sur place. Elle s'assoit sur le pied du lit et fixe le néant.

Je viens de la brisée, c'est certain.

-Alors le pilote baise la fille, la fille perd son emploie et doit déménager en Italie, pour continuer d'exercer son métier, car dans son contrat elle ne peut pas aller travailler pour un compétiteur pendant les trois ans suivant son départ. C'est bien ça que tu me dis ?

Je réponds à l'affirmatif, je comprends sa frustration, si quelqu'un m'enlevait se pourquoi j'ai travaillé si fort je serais enragé, même probablement plus qu'elle. Elle hoche la tête en incompréhension. Son regard est vide, la seule chose qu'elle me dit c'est qu'elle veut dormir avec moi cette nuit. J'accepte volontiers, je vais prendre tout ce que je peux de cette femme-là. Nous n'avons pas commandé à manger encore mais ni un ni l'autre n'a faim. Je crois que nous voulons simplement se coller l'un a l'autre profiter de la soirée. Je mets un film a la télévision et on se blotti en dessous des couvertures. Tout le long du film je flatte ses cheveux pour finir par me rendre compte qu'elle s'est endormie. Je ferme la télévision et me replace sous elle. Je crains de m'endormir, de manquer mes précieuses minutes avec elle. Je l'écoute respirer paisiblement et c'est ainsi que la fatigue finie par avoir le dessus.

Ce n'est que trois heures plus tard, lorsque je me tourne,  je sens le vide autour de moi, sa chaleur n'est plus. Paniqué j'ouvre la lumière de la table de chevet. Elle est belle et bien partie, je remarque un petit bout de papier sur son oreiller :

Bye Cowboy!

Vivre pour courserOù les histoires vivent. Découvrez maintenant