Épilogue

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Rachel

5 ans plus tars

Je suis présentement au Grand prix de Monaco et mon dos me fais souffrir. Je ne suis pas confortable sur ce putain de siège. On pourrait croire que la passerelle réservée aux membres de la famille serait plus luxueuse mais non. Visuellement ils sont très tendances, mais coté confort on repassera. J'aurai dû rester a la maison, pourtant nous voyons très bien le circuit de notre balcon. Il y a deux ans, Max nous a déniché une superbe Villa sur la cote de Monaco. Beaucoup de pilotes ont pied a terre ici, comme notamment notre bon ami Carlos Sainz. Il habite de l'autre coté de la rue, Max et lui sortent souvent s'entraîner ensemble. Je les regarde courir dans les rues avec les fans qui tentent de les suivre. J'ai toujours été impressionnée à quel point ils sont patients avec leurs admirateurs. Je me dandine sur le siège pour essayer de trouver du confort. Carola, la femme de Sergio me rejoint avec un coussin :

-Tiens met sa contre ton dos, quand j'étais enceinte de mon premier enfant je ne savais plus comment m'ajuster lors des courses. Disons que les estrades ne sont pas adaptées pour les femmes enceintes.

-Merci tu es un ange. Je ne comprends pas, je ne les trouvais pas si dures lorsque je portais Clara. Aujourd'hui la... ouf ce n'est pas évident.

Elle me prend dans ses bras et salut la petite princesse au cheveux bouclés à mes côtés. Ma petite Clara, qui a mon grand plaisir à hérité des magnifiques yeux bleus de son papa. Elle arrive tout juste sur ses deux ans, que je suis déjà en train de porter son petit frère. Je ne peux faire autrement avec un homme aussi sexy a mes côtés. Je ne suis pas capable de résister à la tentation lorsqu'il est près de moi. De plus la proportion de ma poitrine avait beaucoup augmenter depuis ma première grossesse et ça fait virer mon homme fou.

-Maman, es ce que la course à papa va bientôt commencer?

-Oui ma chérie, regarde les autres écuries sortent leur voiture pour la grille de départ.

Je commence à être inquiète car je ne vois pas la voiture de Max, celle de Sergio est pourtant bien en place. Mon cellulaire sonne, Christian m'appelle. Mon rythme cardiaque augmente, je crains de savoir ce qu'il veut m'annoncer :

-Salut Rachel, écoute je suis désolée de te demander ça dans ton état. Mais on a un gros problème avec le moteur, même Roger ne trouve pas la source. Crois-tu que tu pourrais descendre au garage vérifié?

Un vent de soulagement me parcourt, ce n'est pas Max le problème mais la voiture. J'accepte et réussi de peine et de misère à descendre de mon tabouret. Carola m'offre de surveiller ma fille mais cette dernière aime beaucoup trop se retrouver dans les garages pour rester ici. Du haut de ses deux ans, elle partage déjà notre passion pour le motorsport.

Mon immense ventre fait son entré avant le reste de mon corps près de la voiture. Clara lâche ma main et court rejoindre son père :

-Papa!

Max se penche et l'accueille à bras ouvert. Il soulève notre fille et la garde dans ses bras. Il s'approche de moi et m'embrasse :

-Merci bébé, on ne sait pas si on va pouvoir faire la course. Tout dépend vraiment si le moteur répond positivement.

Qu'es ce que je ne ferais pas pour cet homme. Avec toute ma prestance, je réussis à me mettre a genoux devant la voiture. Roger m'apporte son ordinateur et nous ouvrons le moteur. Je fais la connexion entre les pièces maitresses et le système informatique. Ce que je vois est assez spécial. Ça ne ressemble en rien aux formules habituelles. Je ne comprends pas les codes qui se trouvent devant moi. Rien ne s'additionne comme il faut. Roger toujours a mes cotés à une épiphanie soudaine :

-Si on essayait de déchiffrer avec le codage pilote? Peut-être verrons nous ce que le moteur à besoin.

Je ne vois pas ou il veut en venir mais rendu là je suis prête à essayer. Ils doivent sortir la voiture dans maximum quinze minutes, sinon ils sont disqualifiés. Roger branche le traitement de données et on attend le diagnostic. Comme je suis enceinte jusqu'au coup, Christian m'aide a me relevé, ma fille m'enlace les jambes, le bip sonore de l'ordinateur nous indique une nouvelle donnée. Je me tourne vers le système, mais ce ne sont pas des chiffres que j'y vois. Plutôt des lettres, je m'approche pour être certaine de ce que j'y vois, un court texte apparait :

Ma belle, je ne serais pas ici aujourd'hui à défendre mon quatrième titre de champion si ce n'était de toi. Merci de t'occuper de notre petite famille et notre nid douillet. Tu es celle qui rend mes rêves réalités. Je t'aime tellement

Rachel, ma chérie veut-tu devenir ma femme ?

Je relève ma tête et remarque que Max se tien à genoux devant moi une magnifique bague a la main. Je suis sous le choc total, je ne peux même pas sortir un son de ma bouche. Les larmes coulent sur mes joues lorsque que je réussis simplement à hocher la tête de haut en bas. Il se met debout devant moi, me passe la bague au doigt et m'embrasse. L'amour que je ressens en ce moment est aussi forte qu'au premier jour. Notre amour ne s'est pas effrité seulement multiplier dans les deux êtres que sont nos enfants. Notre fille se joints aux câlins.

-Je comprends donc que la voiture n'avait pas besoin de mon aide?

-J'ai pensé à nos débuts, dans le garage de Redbull, j'ai inventé un problème de moteur pour te revoir. Quelle meilleure façon de te faire la grande demande que devant nos amis et autour d'un moteur Red bull. Il rigole et je remarque que lui aussi à la larme à l'œil.

-Tu es fou, je t'aime tellement mon cowboy.

Il caresse ma joue, pour y essuyer la larme, embrasse notre fille et flatte mon ventre. Il prend son casque et embarque dans son monoplace. Je le regarde se préparer et lui dit tout tendrement :

-N'oublie pas, peu importe l'issue de ta course, tu seras toujours notre champion...

Fin.

Vivre pour courserOù les histoires vivent. Découvrez maintenant