Vivre pour courser

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Max

Le lendemain matin, j'ai réussi à me calmer, avec beaucoup de retenu. Lorsqu'elle a fait allusion d'avoir baiser un autre homme, j'ai failli tout briser dans la chambre. J'ai passé le reste de la soirée au gym de l' hôtel a frapper sur un sac de boxe. Ce matin, je suis plus calme et en mode compétition. Je pars en position deux, donc je me retrouve en première ligne, je dois partir avec la bonne technique si je veux dépasser Leclerc avant la première courbe. Je suis en plein rituel de pré-course, quand Christian frappe à ma porte pour me signaler qu'il est temps de partir  pour les paddocks. Avant d'entrer dans mon monoplace, j'ai quelques petites entrevues à donner aux médias. Ce n'est pas dans mes tâches, préférées mais ça vient avec le métier.                Je monte ma combine sur mes épaules, prends mon casque sur la table et quitte ma roulotte.

À l'extérieur le soleil est intense, il doit faire au moins trente degrés. J'ai déjà chaud je n'imagine pas lors de la course. J'approche l'espace médiatique et bien évidement, Pierre donne des entrevues aussi. Il est si proche de moi, je pense qu'il pose les mains sur le corps de Rachel, c'était maintenant lui qui a droit à ses petits grognements doux à son  l'oreille. Je sens la tension montée en moi.

Respire...Respire...

Je ne sais même plus ce que je réponds aux journalistes, ma tête est trop occupée a me calmer.

Deux minutes après, on  se rend aux  garages, chacun entouré de notre petite équipe, nous expliquant la stratégie de la journée. Je reste focus sur l'objectif, gagné Monaco. J'arrive au garage, face à la plus belle bête jamais fabriquée, ma voiture. Mon arme de puissance. J'étire mes muscles, mon cou surtout, car il est souvent le récipiendaire des impacts.

-Max! Christian approche de moi.

-Leclerc à eu un problème de moteur, donc il ne peut partir en course aujourd'hui, tu seras donc P1.

Génial, une voiture de moins à battre.

Je prends ma place dans le bolide, et j'inspire. Pour remettre mon cerveau à zéro, je compte toujours d'un à cent, une partie de la routine.

Les techniciens terminent leurs derniers préparatifs. Les lumières vertes s'affichent, c'est le tour de chauffe, chaque pilote effectue un tour pour rejoindre sa place à la grille de départ. Je m'arrête à la première ligne, et regarde Gasly à ma droite en P2. La première lumière rouge allume, c'est au tour de la deuxième, de la troisième, voila la quatrième. L'excitation est à son maximum entre la quatrième et la cinquième. Les cinq sont éteintes, c'est le départ la course est lancée.

Dès la première courbe, Pierre essai de prendre la tête. Je bloque l'espace, il conduit agressivement, j'adore ça. De plus ça serait une belle revanche personnelle. En ligne droit, ma voiture est beaucoup plus rapide que la sienne. Je prends donc une avance de quelques secondes. Je remarque dans mon rétroviseur, que Mercedes se rapproche de pierre, il se bat contre eux pour garder son avance. De tour en tour, je m'éloigne des autres pilotes.

- Tu as une bonne air d'allé Max, continue...Pour le prochain tour, tu devras arrêter au puit pour un changement de pneu.

- Parfait, je m'engage bientôt au pit.

Mes techniciens m'attendent, les pneus sont prêts. J'ai à peine le temps de m'installer sur l'élévateur, que les quatre roues sont neuves. Je peux repartir aussitôt. La vitesse est réduite dans l'air des puits, donc je ne peux pas rouler à fond.

-Sois prudent, Gasly arrive près de l'entrer en piste, évalue tes distances,

-Bien reçu...

Il est hors de question que je le laisse passer devant moi. J'accélère à pleine vitesse, ne lui laisse aucune espace pour me dépasser. Je vois qu'il me fait un mouvement de main en désespoir, ma conduite est dangereuse je suis conscient, mais qui ne risque rien n'a rien. On est à même hauteur, nos roues sont cote a cote. Je dirais même à quelques millimètres de se toucher. En ligne droite comme ça nous pouvons tenir le rythme, mais a la prochaine courbe, je sais que seulement un de nous pourra passer en tête. Hors de question que je laisse ce con être premier. Il maintient le manque d'espace entre nous. Pour un cours instant, je me sens frustré, je ne veux pas céder ma place, et de plus je pense à Rachel, contre lui au paddock hier. En formule 1 nous roulons a plus de trois cents kilomètres heures, donc chaque milli seconde est importante. La prochaine seconde, est de trop dans ma tête car, par pur jalousie, je donne un léger coup de volant en direction de l'Alpha Tauri. Je vois la collision au ralentit, la voiture de Pierre déraille et fonce à toute allure vers le mur. Par chance, c'étais a la hauteur de la zone de dégagement. Du au gravier étalés sur la zone, sa voiture s'est immobilisée avant d'atteindre le mur. Cependant, sa course était terminée, me laissant la place complète en tête.

-Merde Max, c'était quoi ça? J'entend Christian me demande dans mon oreillette.

-Désolé, j'avais mal estimé ma distance.

Putain de Pierre à la con!