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Max

Je rentre au paddock, encore plus content que ce midi. J'ai vraiment rendu justice a ma réputation. Ça fait maintenant deux heures trente que je pilote, j'ai les bras fatigués. Mes muscles sont tendus je crois que je vais passer voir la massothérapeute de l'équipe. Une fois la voiture stationner, je me détache et sors du véhicule en sautant. Je regarde en direction de Christian, il me fait signe que c'est encore mieux que ce matin. Il est avec un homme âgé que je n'ai jamais vu avant. Je passe mon casse par-dessus ma tête en cherchant Sergio du regard. Ils sont en train de travailler sur sa voiture, donc il n'a pas pu sortir cette après-midi, c'est dommage car nos essaies nous aide vraiment a bien apprivoisé la voiture. Je me demande ce qu'ils changent sur le moteur, j'essaie discrètement de m'informer mais personne ne sait la nature exacte du changement. Ma voiture va surement y passer par la suite. Je vais aller voir directement à la source. J'avance vers le garage de Sergio, et je vois un mécano penché dessus le véhicule, les fesses dans les airs.

Oh! Qu'elle cul, j'ai rarement vu des fesses aussi rondes.

Grace a sa combine, mon numéro de pilote, était inscrit sur sa fesses gauche. C'était solidement bandant. Plus je m'approche et plus je dois replacer ma queue dans ma combine. Avant cette semaine, je n'avais jamais éprouvé de problème d'érection dans ma combine. Tout ça avait commencer avec...

Attends...Dis moi pas que ... Ce n'est pas possible.

Je suis rendu à sa hauteur quand j'allume comme un con. Ce n'est pas le mécano, c'est l'ingénieur et pas n'importe quel, c'est Rachel :

-Rachel?

Elle sursaute en attendant son nom et se frappe la tête sur le halo du bolide. Assez fort quand même car elle tombe par en arrière. J'ai à peine le temps de la retenir, je la dépose tranquillement par terre assise, je fais signe a son coéquipier d'aller chercher de la glace. Elle se frotte la tête et me regarde légèrement perdue :

-Qu'es ce que tu fais ici? Me demande-t-elle.

-Moi? Le pilote de l'écurie, ce que je fais ici aux essaies ? Je crois que tu t'es frappé la tête solidement.

Elle rigole en essayant de se relever :

-Non reste assise, quelqu'un est parti te chercher de la glace, prend ça tranquillement.

-D'accord merci Max. Personne ne semblait surpris de voir qu'elle tenait ma main, mais en même temps je l'avais retenu lors de sa chute.

Je lui dis doucement à l'oreille :

- Tu sais que ma queue t'a reconnu avant moi?

-Ah oui? Comment ça? Me dit-elle en revenant sur un ton sérieux. Le même air qu'elle me fait lorsque la tension sexuelle s'installe entre nous.

-Te voir penchée, le cul dans les airs comme ça, bordel je suis encore dure, juste à y penser. Tu vois l'effet que tu me fais?

Je vois ses yeux descendre vers ma fourche, ou clairement la boss dans mon pantalon est visible. Je replace discrètement mon casque sur mes genoux.

-Tu sais que de te voir dans ton uniforme aussi c'est quelque chose d'assez intense, elle mordille sa lèvre à la fin de sa phrase.

Putain de merde, y a plein de monde autour de nous je dois trouver un moyen de me changer les idées.

Comme si ma prière a été entendu, le service de secours arrive tranquillement vers nous. J'aide Rachel a se levé et j'entend un homme crier son nom :

-Rachel, Ça va ma puce?

Je me retourne drastiquement, voir qui ose lui parler aussi familièrement, et je fais un plus un, l'homme avec Christian est son père. Avoir le père de la fille qui vous excite devant vous est officiellement suffisant pour calmer mes ardeurs. Il reprend bien sa place dans mon caleçon. Rachel est maintenant dans les bras de son père et se tiens la glace sur la tête. L'équipe de premiers soins souhaite l'examiner comme il faut, être certain qu'elle ne s'est pas fait une petite commotion cérébrale. Ils quittent pour le poste de sécurité. Sergio arrive près de moi :

-Sacré Max, fait toujours tomber les femmes à ses pieds.

Je lui frappe l'épaule, en guise de protestation :

-Tu savais qu'elle venait ?

-Non, je savais qu'ils avaient parlé de peut-être faire venir un ingénieur ici, mais je ne pensais pas que ça serait-elle. Vas-tu être capable de gérer, ou tu vas faire planter tout ça.

Avant d'être un coéquipier, Sergio est un ami, donc je sais que je peux me confier à lui, je suis conscient des défis que m'apportera sa présence ici. Mais j'ai bien l'intention d'essayer de ne pas mélanger sexe et travail. Je ne m'attendais tout simplement pas à la voir ici, de la ma réaction aussi intense. En revanche, je vais pouvoir prévoir le coup le reste de la fin de semaine.

-Oui je vais gérer, je me concentre sur la piste et rendu a l'hôtel je me concentrerai sur d'autres courbes. Je souris tellement que les joues me font mal.

-Ah que tu es con Max. Commence donc par te reposer, tu as fait 4 heures de pilotage aujourd'hui, et elle a peut-être une commotion. Alors calme toi les courbes pour ce soir. Il est désespéré de moi, mais je sais qu'il m'adore quand même.

-T'inquiète je ne suis quand même pas accro à ce point.

-Oui c'est toujours ça qu'ils disent !!

Il m'envois un signe de la main et quitte le paddock. Je vais faire de même Rachel, doit en avoir pour un bout avec l'équipe médical de toute façon. Je dis aurevoir à Christian et au reste de l'équipe et entre dans ma roulotte. Aussitôt passé la porte, je suis frappé d'un coup de fatigue intense. C'est comme si toutes les activités de la journée venaient d'entrer dans mon corps. Ma combine pèse une tonne sur mes épaules, je la retire. Je me mets en short et camisole et m'étend sur mon petit lit de camp, je ne crois pas pouvoir rentrer à l'hôtel avant de dormir un petit peu. Je prends mon cellulaire pour envoyer un message à Rachel avant. Je vois un nouveau message :

Coucou cowboy, regarde ta galerie d'image!

Bizou partout partout...

Sur quoi j'allais encore tomber.... Bordel de merde, une photo ou elle est flambant nue...On a passé de la petite dentelle a de la peau, je dois cacher cette image a tout prix, au moins elle ne montrer pas son visage. J'adore cette fille, elle a pris cette image avec mon cellulaire dans ma roulotte... Elle n'a pas froid aux yeux. Je sauvegarde dans un dossier privé et la conserve avec moi pour les moments ou j'aurai besoin d'inspiration. Je suis tellement fatigué que même avec beaucoup de volonté je ne pourrais pas rien faire présentement. Le cellulaire dans la main appuyer sur mon torse, je m'endors comme une brique.

Vivre pour courserOù les histoires vivent. Découvrez maintenant