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Max

Putain, elle court vite. Je ne la connaissais pas si en forme. Elle m'ouvre la porte, la peau rougis par la chaleur, elle n'a pas changé, toujours aussi belle.

-Rachel, pourquoi tu te sauves ?

-Je ne crois pas qu'il nous reste quelque chose à nous dire, tout a été dit à Barcelone.

-Je peux comprendre que notre situation ne change pas, cependant on pourrait reste civilisé l'un envers l'autre!

Je n'arrive pas à croire que je lui propose ça, quand moi-même je suis hors de moi depuis que je l'ai vu en fin d'après-midi avec Pierre. Je sens la rage remonter en moi, j'inspire et expire pour faire passer la vague de colère.

-Civil, tu veux dire, comme se saluer sur les pistes, au lieu de partir à la course?

Merde, elle m'a vu.

-Entre autres, je m'excuse tu m'as seulement pris de cours, je ne m'attendais vraiment pas à te voir. Tu n'étais pas venue aux autres courses.

-Oui bien, j'ai décidé qu'il était temps que j'arrête de me cacher, j'avais autant le droit que toi d'être en public.

Elle se cachait? Je me sens encore plus con. Je fais les cent pas dans la chambre d'hôtel. Elle est si proche de moi ça me rend fou.

-Je peut aller à la salle de bain s'il te plait?

Elle me montre la direction, et j'entre rapidement dans la pièce. Je suis vraiment le pire des hommes, je ne suis pas capable de rester loin d'elle. J'ai réussi en deux mois, mais seulement parce qu'elle n'était pas à proximité. Évidemment, j'étais dure comme le marbre, si ma putain de queue peut rester coucher une minute ou deux que je reprenne mes esprits. Comme si la tentation n'était pas assez forte, je vois sur la tablette du lavabo, sa putain de parfum, celui qui me rends fou. Je le porte proche de mon nez et hume son essence. Comment je vais faire pour me sortir de ça.

-Max? Es-tu correct là-dedans?

Pris au piège, je n'ai pas le choix de sortir, c'est moi qui ai décidé de la poursuivre jusqu'ici je suis aussi bien assumé mes gestes. Je m'asperge le visage et retourne à la chambre. Rachel se tiens debout devant le téléviseur les bras croisées sur ses méchants beaux seins, ce que je donnerais pour pouvoir les caresser comme avant. Elle me regarde directement dans les yeux et s'esclaffe. Elle est prise d'un gros fou rire.

C'est quoi son problème, encore?

-Les choses ne changent pas on dirait... Me dit-elle.

C'est à ce moment que je comprends la source de son rire, ma queue est toute sauf subtile dans mes shorts. Je plaque ma main contre mon front par désespoir. Je n'arrive pas à avoir l'air crédule devant elle, ça n'arrivera jamais. Je ris avec elle, et après quelques minutes, son rire se transforme en sanglot.

Je ne supporte pas de la voir pleurer, ça me chavire.

En quelques secondes, je me trouve à ses côtés et je la serre dans mes bras.

-Chut, bébé ne pleure pas, je ne supporte pas te voir comme ça.

-Ne m'appelle pas comme ça Max, je ne suis pas ton bébé, ni beauté, ni rien.

-Désolé, c'est l'habitude.

Je la serre plus fort contre moi, je n'ai aucune envie de la laisser partir.



Rachel

Ses bras m'entourent et je me sens bien, je suis comme une toxicomane, qui vient d'avoir accès à une portion de drogue. Pas trop, mais juste assez pour en être dangereux. Je ne comprends pas pourquoi il m'a suivi jusqu'ici. Nous n'avons rien ajouter de plus à notre histoire. Il se détache de moi et c'est exactement là que je réalise que je suis dans le trouble. Il passe son index sur ma joue, je le laisse faire, je suis figé sur place. Je n'ose pas lever ma tête pour le regarder car je ne me crois pas assez forte pour empêcher la suite normale des choses arrivé. L'attirance entre nous est toujours au maximum. Je respire bruyamment contre son torse. Il soulève mon menton avec sa main gauche :

-Rachel regarde-moi, m'ordonne-t-il.

Je n'ai plus la force de résister, je lève les yeux vers lui, et bien sur ce qui devait arriver, arriva. Nos lèvres rentrent en collision. C'est comme ils ne s'étaient jamais lâchés. Il me soulève et entour ses hanches de mes jambes. Il m'emporte vers le lit ou il me dépose tranquillement. Il semble avoir peur de me casser en deux. Il me traite comme de la porcelaine. J'ondule le bassin a la rencontre de son contact. Nos baisers se font de plus en plus passionnés.

-Putain, Rachel tu m'as tellement manqué... grogne-t-il.

Je ne peux que lui répondre par un gémissement, car mon corps et ma tête sont dans une espèce de transe. Je l'attire plus près de moi pendant que nos langues s'entremêlent.

-ça m'a rendu fou... te voir... dans les bras...d'un autre. Halte -il.

Tout d'un coup, tout devient clair, ce n'est pas moi qui le rends fou, mais bien l'idée que j'aille tourner la page. Je le pousse de sur moi, et sort du lit. Il me regarde interrogateur :

-Que j'ai pu être conne, je ne t'ai pas manquée du tout, tu n'as pas changé. Tu veux juste tout avoir pour toi. Peu importe ce que ressens l'autre personne, peu importe si elle perd son emploi et qu'elle doit aller vivre a plus de trois heures de vol de sa famille. Tant que toi tu ne perds rien. Tu n'es juste pas capable de savoir que je tourne la page sur toi ?

Il bondit devant moi, il est arrivé si vite que je suis resté surprise.

-Puis toi, tu te fou de la personne, tant qu'elle court en formule 1. Ça n'a pas pris trop de temps te trouver dans le lit d'un autre.

Je n'ai même pas réfléchi et ma main atterrît sur son visage. Le son de la gifle raisonne encore dans ma tête. Il se serre la mâchoire si fort que quelques veines apparaissent sur sa tempe. Il est pompé et le regard qu'il me lance me fais peur.

-Tu ne me traitera pas de salope dans ma propre chambre, SORT d'ici.

Toujours en me fixant il s'éloigne de moi pour se rapprocher de la sortie, comme il allait passer la porte, je ne peux me retenir de tourner le couteau dans la plaie :

-Max, en passant tu as été détrôner comme champion du monde au lit.

Il ne se tourne pas vers moi, mais je le vois serré ses points tellement forts, que ses jointures sont maintenant blanches. Il inspire et quitte la chambre en claquant la porte vraiment forte derrière lui, je crois que l'étage au complet a su que ma porte c'était refermé. Je cours vers celle-ci pour la barré, d'un coup que l'idée de revenir lui prendrait.

Je me laisse tomber dos contre la porte, rendu au sol, me voilà revenu au point de départ. En pleurs à cause du grand Verstappen.

Vivre pour courserOù les histoires vivent. Découvrez maintenant