Vivre pour courser

-49-

Max

Putain qu'elle m'allume... j'ai besoin d'elle dans mon lit au plus vite.

J'ai usé de tout mon petit change, pour la lâcher au bar. Après tant de temps sans elle, mon corps a été aspire un tourbillon de désir. J'ai senti le regard des autres sur nous mais je m'en fou. Nous n'étions surement pas les seuls fébriles dans la place.

Pendant le trajet jusqu'à l'hôtel, je demande a Rachel de se contenir, car elle m'allume avec sa poitrine, elle descend la fermeture éclair de son haut et m'offre une vue plongeante sur son soutien-gorge rose claire :

-Rachel, pas que ce n'est pas intéressant mais si tu continue j'arrête sur le coté de la route et je te baise jusqu'au petit matin. Je ne tiens pas à revoir ton cul en première page...

Je la sens se refermé sur elle-même.

Merde que je suis con...

-Bébé, je m'excuse je ne voulais pas être aussi direct. J'ai envie de toi, tu n'as même pas idée, je veux seulement bien agir.

-Oui je suis désolée, je n'ai pas réfléchi avant d'agir, je m'en voudrais si tu pers tes commanditaires à cause de moi.

Bordel, elle s'en fait pour moi...

-Non Rachel, tu ne comprends pas, c'est toi que j'essaie de protéger là-dedans. Je suis conscient de tout ce que tu as dû endurer la dernière fois et il n'est pas question que je laisse ça se reproduire.

J'essuie la larme qui coule sur sa joue, elle semble soulagée. Je me suis souvent senti coupable par rapport a notre situation mais je me rends compte qu'elle aussi. Je sers sa main contre moi pour le reste de la route.

Dans le couloir d'hôtel, on rigole comme deux jeunes adolescents. Je ne sais pas si c'est la fatigue ou l'euphorie de se retrouver. Peu importe, je profite du sentiment.

-Ta chambre ou la mienne Cowboy?

L'étincelle renaît dans ses yeux, rapidement je lui fais comprendre que peu importe la pièce tant que je peux la déshabiller.

-Allons dans la mienne, de cette façon, tu ne l'auras pas payé dans le vide.

Si seulement elle savait comment ça m'étais égal. L'important c'est qu'elle se trouve avec moi en ce moment. Elle essaie la carte magnétique sur la porte, mais je la déconcentre en la bécotant le creux de son cou.

-Si tu veux finir à l'intérieur de moi, tu dois me laisser ouvrir la porte.

Putain, elle joue sévère, j'adore ça.

Aussitôt que la porte se déverrouille, je la prends sur mes épaules. Ses fesses se trouvent à moins d'un centimètre de mon visage. Je ne peux m'empêcher de les masser. Je referme la porte derrière moi et je vais la déposer sur le lit. Elle me mord la lèvre en me fixant. J'approche d'elle et délivre ses pieds des talons qu'elle portait. Mes mains remontent jusqu'à l'attache des putains de pantalons de cuir. C'est à leur tour de déguerpir...

-Autant que c'est pantalon sont bandants, tes cuisses n'ont rien à leur envier bébé.

Elle rigole et se tortille pour m'aider. Sa culotte est de la même couleur que son soutien-gorge. Putain ça c'est chaud, ça me prouve qu'elle s'est préparée à toute éventualité. Je bande encore plus. Je profite de sa proximité pour la couvrir de baiser. Lorsque j'arrive près de son nombril, je fais tourner la langue autour, pour la faire frémir d'anticipation. Elle cambre son dos et je continu mon attaque de baiser en détachant son haut. Une putain de bonne idée la fermeture éclair. Beaucoup plus facile à ôter. Je suis rendu sur sa clavicule et je frotte mon membre sur le haut de sa cuisse. À ma grande surprise, elle faufile sa main entre nos deux corps et s'introduit dans mes shorts. Du bout des doigts elle caresse mon gland. Ça fait longtemps que ma queue n'a pas été en contact avec quelqu'un d'autre que ma main.

-Putain que c'est bon bébé...

Je l'embrasse a pleine bouche et elle me rend mon baiser d'une façon tout aussi passionnée. Ma main se glisse sous sa culotte, elle est humide comme jamais. Toujours prête pour moi. Je joue avec son petit bouton et elle crie presque tout suite.

-Max ne t'arrête pas...

Sa respiration est très intense et elle me supplie presque. Le pouce toujours sur son clitoris, j'introduis deux doigts en elle. Plus elle ressent des choses, plus elle sert ma queue dans sa main. Je ne serai pas capable de me retenir très longtemps.

-Bébé, jouie pour moi, je veux t'entendre ça fait si longtemps...

Elle crie mon nom et ses muscles se contractent autour de mes doigts... Je prends soin de bien la regarder lorsqu'elle jouit. Si j'ai un moment à me rappeler dans ma vie, ce sera celui-là. Son visage détendu par la jouissance, une putain de belle vision. Je vais chercher une capote et en profite pour me dénuder complétement. Je reviens sur le lit, elle à baisser sa culotte et m'attend les jambes bien ouvertes. J'enroule le condom sur moi et m'approche de sa chatte. Elle sursaute au contact :

-Baise moi Max...

-Ah Bébé ne t'en fais pas pour te baiser je vais te baiser...

Je suis très conscient que c'est plus qu'une baise, je vais lui faire l'amour pour une seconde fois.

En revanche cette fois, le plaisir ne sera pas teinté par la tristesse. Je m'introduis en elle d'un coup. Je prends sa cuisse sur mon avant-bras pour le soulevé. J'entre plus profond en elle. J'ai besoin d'être prêt d'elle, j'approche mon visage du sien et l'embrasse :

-C'est tellement bon... murmure-t-elle contre mon oreille.

Plus rien n'existe à part nous deux, imbriqués un dans l'autre. Ses gémissements se font de plus en plus fort. Ses jambes s'enroulent autour de moi.

-Putain Rachel, ta chatte m'a manquée, elle est faite sur mesure pour ma queue.

Ses ongles s'enfoncent dans mon dos et j'y suis presque.

-Bébé... Prend... Mes cheveux, je réussis à demander haletant.

Elle est proche de l'orgasme dieu merci car moi aussi. Elle tire mes cheveux l'attirant a elle. Rien au monde n'est aussi bon que sa chatte qui se ressert sur ma queue.

-Max... je vais jouir.

Je continue à la pénétrer d'un rythme plus rapide et quand elle crie mon nom je l'accompagne dans le plaisir. J'adore entendre ses cries s'étouffés contre mon coup. Je dépose ma tête sur sa poitrine et elle ma joue dans les cheveux encore.

Putain que j'aime cette femme...