Vivre pour courser

-9-

Max

Je sors de mon bolide après les tests, wow j'adore les changements qu'ils lui ont apporté. Elle avance plus vite et je ne ressens aucune vibration au niveau des pneus, j'adore ça. Peut-être qu'avec ce véhicule j'aurai enfin mon premier titre de champion du monde.

Je marche en direction de Christian et de Sergio;

-Et puis Max? Es ce que la petite ingénieure à régler le problème hier? Roger m'a dit qu'il l'appellerait.

-Elle s'appelle Rachel. Dis-je beaucoup trop directement. Sergio hausse le sourcil. C'est à se moment que je sais que je viens de me faire prendre.

-Oui, aucune autre chose à dire aujourd'hui, tout roule. Aucunes vibrations de plus et j'ai vraiment hâte de la voir en piste.

J'ai réussi à me rattraper avec Christian car mon ton, lui avait glisser sur le dos, comme de l'eau sur le dos des canards.

-Parfait alors, allez à la salle de musculations les entraineurs vous attendent.

J'attrape mon casque, et ma cagoule et marche rapidement jusqu'au complexe.

J'espère marché si rapidement que Sergio ne me rattrape pas mais trop tard il est à côté de moi le sourire fendu jusqu'aux oreilles :

-Toi tu es dans le trouble Ombre.

-Ta gueule Perez !!

Il rigole et entre dans le vestiaire. C'est sûr que j'ai le droit a une interrogation plus tars pendant l'entrainement. J'ôte ma combine et enfile ma tenue de sport. Semblable a celle que je portais hier, quand on a baiser dans l'auto.

Putain Max, ce n'est pas le temps de penser à ça.

Je replace mon membre dans mon boxer avant d'aller rejoindre mon coéquipier pour l'entrainement.

J'arrive près des Haltères, ou bien évidement Sergio m'attend :

-Alors raconte, qu'es ce qu'il s'est passé depuis la dernière fois, je veux dire la fois ou je t'ai conseillé de ne pas aller là? Son sourire c'est atténué et il s'attend à une réponse sérieuse.

-J'ai merdé, voilà! J'ai demandé au gars de la production ou ils sortaient ce soir-là, et j'ai faite acte de présence. Je voulais rester cacher dans un coin, mais elle m'a vue. Mec t'aurai dû la voir, ça n'avait rien à voir avec ce qu'elle porte ici. Sa robe transparente moulait tout son corps. Elle m'a chassé comme une lionne en chaleur, bien évidement j'ai été une proie facile.

-Tu as dansé avec elle devant tout le monde?

-Quoi? Non franchement, personne ne m'a vu en sa compagnie, nous avons visité un endroit privé. C'est tout ce que je peux te dire.

Sergio se prend la tête dans les mains, je peux voir que je le décourage :

-Bon ce n'est pas si pire alors, tu as déjà eu des coups d'un soir.

Je ne réponds pas et d'un air coupable je continue mes haltères.

-Max... C'était bien une histoire d'un soir ?

-Hmm, non c'est ça le problème, hier j'ai comme un peu inventé le problème sur le véhicule, parce que je savais qu'elle reviendrait au Q.G. dans la soirée l'arrangé.

-Quoi? Tu as remis en question ses compétence pour un plan cul?

-Au départ je voulais remettre tout a zéro, question qu'on ait une bonne ambiance de travail, mais putain quand je les vu, j'ai agi avec ma queue. Elle était si chaude, en jean à étudié le bolide.

-Ombré, ta pas fait ça ici, j'espère.

-Non dans sa voiture dans un stationnement lointain.

-Bordel Max, tu t'arrange pour être solidement pris dans un étau. Je vois qu'elle te fait quelque chose, mais faut pas tu laisser une fille se positionné entre ton rêve et toi. Je suis sérieux quand je te dis, ne la revoit plus hors fonction. Tu cours après les problèmes.

Je reste silencieux et j'entre en mode entrainement intense, j'ai besoin d'évacuer tout ma rage intérieure. Une chance que je n'avais pas dit à mon ami qu'elle m'attendait à l'hôtel.

Au fait, m'attendait-elle?

J'entre dans le stationnement sous-terrain, j'observe si je ne vois pas sa Prius dans le coin. Elle ne se trouve pas dans le même stationnement que hier, elle est peut-être sortie.

Je gare ma voiture, prend une grande respiration, je dois me parler je ne me reconnais pas. Je n'ai jamais été aussi fébrile à aller retrouver une fille. Pourquoi elle? Mon sac sur l'épaule je sors et monte dans l'ascenseur. Je m'appuis contre le mur, je suis vidé. Je n'ai pas beaucoup dormis dans les derniers jours, j'étais trop occuper avec Rachel. Je suis sur le point de m'assoupir quand la porte s'ouvre sur mon étage. Je croise des jeunes adolescents dans le couloir. Bien sûr qu'ils me reconnaissent, ils me demandent un autographe et prendre une photo avec moi. Évidement que j'accepte. Je me rappelle quand j'étais jeune et je suivais mon père pendant les courses, j'étais moi-même impressionné par les autres pilotes, toujours un papier à la main. Malheureusement dans mon temps nous n'avions pas tous des appareils photo comme aujourd'hui. Ils me souhaitent bonne chance pour la prochaine saison et je continue mon chemin. Je fais attention en ouvrant la porte au cas où Rachel dormirait. La chambre est plongée dans le noir. J'ouvre la lampe de poche sur mon cellulaire, ne pas faire trop de lumière. Personne sur le canapé, je continue mon chemin vers la chambre à coucher.

Bordel! Elle est partie.

Je vois mon petit mot de ce matin toujours sur le lit. Je m'assois au pied du lit et soupire bruyamment. Pourquoi je suis déçu qu'elle ne soit pas ici, je devrais être heureux car je ne suis même pas certain que j'aurai assez de force pour faire du sexe ce soir. Je prends un boxer propre dans ma valise et réalise qu'il y a un petit bout de papier sur la table :

Salut Max,

Je crois que ça serais plus sage que tu en profite pour bien te reposer ce soir. J'ai volée assez d'énergie au grand Verstappen. Je te remercie tout de même pour l'invitation.

Cette fois ci n'invente pas de problème sur la voiture. Voici mon numéro

450-555-2365.

Passe une bonne fin de soirée.

Rachel.

P.S. je suis parti avec ton chandail, question de ne pas porter mon polo de travail en quittant l'hôtel, de plus, je vais pouvoir avoir ton odeur sur ma peau lorsque que toucherais ma petite chatte ce soir :P

Putain! Maintenant je n'ai que cette image dans la tête. Je prends mon cellulaire, entre son numéro dans mes contacts et lui envoie un message avant d'aller sous la douche.