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Rachel

C'est au petit matin que j'ai ouvert l'image de Max... Une chance car je crois que ça se serais terminé en Facetime cette fois aussi. Par contre je n'avais pas d'alcool dans le sang cette fois, donc je n'aurai peut-être pas été aussi à l'aise. J'ai cru entendre un peu de tracas dans le son de sa voix. Alors j'ai cru bon de lui remonter la morale, clairement ce n'est pas la seule chose que j'ai remonté. J'imagine très bien la suite de sa soirée. Je m'étire dans mon lit, seulement la friction de mes cuisses ensemble me donne des fourmillements. Je peux prendre quelques minutes pour moi, me soulager doucement. Je passe ma main sous l'élastique de mon short et comme ma main atteint ma partie sensible, mon cellulaire sonne sur la commode :

Bordel qui peut m'appeler tôt comme ça? Peut-être Max!

Super énervée je prends l'appareil dans mes mains.

Numéro masqué

Étrange, je réponds aussitôt :

-Oui allô?

-Bonjour, es ce que je parle à Rachel Evans?

La voix me semble familière mais pas assez pour la reconnaitre.

-Oui c'est bien moi.

-Bonjour, c'est Christian, j'espère que je ne te dérange pas, je sais qu'il est assez tot par chez nous

On mon dieu, Christian Horner m'appelle...

Automatiquement je sors la main de mon pantalon, comme s'il pouvait me voir.

-Aucun problème j'étais déjà réveillée. Que puis-je faire pour vous?

-Arrête moi le vous, tu peux me tutoyer,

-D'accord, alors qu'est-ce que je peux faire pour toi? Je demande.

-Comme tu es au courant, on est à Barcelone pour les essaies, bien nous travaillons encore un peu sur les moteurs, et vu qu'on ouvre l'engin, on doit absolument avoir un ingénieur sur place. J'ai appelé Roger et il m'a donné ton numéro. Es ce que tu crois que ça serait possible pour toi de venir nous rejoindre. Je ferais préparer un billet d'avion a ton nom, je peux envoyer une voiture chez toi pour te prendre aussi.

Aller à Barcelone, moi comme seul ingénieur, je suis prise de panique... En revanche ce n'est pas tous les jours qu'une occasion comme ça se présente.

C'est avec tout mon courage que j'accepte la proposition.

-Cependant, je ne suis pas chez moi donc ne pas envoyer une voiture. Je suis en vacances chez mon père mais je peux vous donner l'adresse.

-Oui c'est parfait, et en même temps si tu veux tu peux amener ton père, question de m'excuser pour écourter tes vacances. Je ferais mettre un billet à vos noms à l'aéroport. Donne moi seulement ton adresse.

Je n'en reviens pas qu'il invite mon père. Il va être tellement content de voir un Paddock en vrai. Il m'avait apporté à une course quand j'étais petite, mais nous n'étions pas très bien placés, nous avions les billets les moins dispendieux. C'était un rêve pour moi de pouvoir permette à mon père de vivre ça. C'est avec grande joie que je remercie Christian. Je me lève d'un bon et va voir mon père. Le bruit de ma course dans les escaliers le prend de cours car il renverse son café sur son chandail.

-Oh désole papa, j'étais beaucoup trop heureuse, j'ai une bonne nouvelle pour toi.

Le regard brillant il me regarde et attend la suite.

-Christian Horner vient de me téléphoner, ils ont besoin d'un ingénieur sur place,

Je vois la déception dans son visage, car je sais que je lui manquais beaucoup et j'étais seulement arrivée la veille.

-Non papa attend je n'ai pas fini, vu qu'il écourte mes vacances a la maison, il t'offre de m'accompagné ce week-end.

Il se lève si rapidement que la chaise tombe à la renverse. Il se prend la tête avec ses deux mains.

-Quoi? Tu veux dire que je vais voyager avec ma fille, la voir dans son travail et en plus voir un paddock de Formule 1 ?

-Oui papa, en fait si tu le veux bien sûr.

Il est dans un état d'euphorie, il comprend à peine ce que je lui dis. Je comprends que ça veut oui. Je le prends dans mes bras. Je suis tellement contente de lui redonner un peu de bonheur.

-Je t'aime papa.

-Moi aussi ma fille.

Pendant notre embrassade, je reçois le texte de Christian qui m'avise que la voiture sera là dans une heure. J'accompagne mon père dans sa chambre, faire sa valise rapidement. La mienne était déjà pas mal prête je n'avais presque rien apporter.

Merde! Je n'ai rien de très classe à mettre...

Vivre pour courserOù les histoires vivent. Découvrez maintenant