Vivre pour courser

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Rachel

Ça nous a pris un gros trois heures démonté la voiture, certaines pièces étaient tordues à cause de l'impact avec le sol. Le déflecteur latéral, l'ailerons et le bras de suspension sont à changés. Une coupe de millier de dollars en dépenses. Sans payer les mécaniciens, ni le transport des dites pièces. Dire que tout ça est causé par un excès de jalousie de Max. Mon alter égo ne peux s'empêcher d'être flatter, cependant ma raison me ramène à l'ordre.

Il a pris la décision de se concentrer sur la formule 1, il ne veut aucunes distractions. C'étais donc de son plein grès qu'il m'avait quitté.

Je ne comprendrais jamais les hommes, surtout pas les passionnés de sports. Je fini de rédiger mon rapport de réparations électriques à porter au véhicule. Le travail doit s'effectuer dans les prochains jours, si nous voulons être prêts pour la prochaine course. Dans moins de deux semaines, nous devons aller à Baku, la capitale de l'Azerbaïdjan. J'envoie le courriel à Franz et ferme mon système. J'étais supposer retourné chez moi ce soir, cependant vu l'évaluation des dégâts à réglé avant mon départ, mon vol a été remis à demain matin. Je vais profiter du beau temps de la soirée pour rentrer à l'hôtel en marchant. Je pourrais en profiter pour rappeler Max, en public je serais moins porter à m'emporter, ou à pleurer. À cette heure, il est peut-être à bord de son avion déjà. Si jamais il est en plein vol, il verra que j'ai essayé de retourner son appel, mais sans succès. J'aurais tenu ma parole. Je suis stressé de l'appeler, je sais que nous avons des choses à nous dire, mais a chaque fois qu'il est question de Max, je n'ai plus de contrôle. Mes sentiments pour lui sont toujours aussi forts. Je compose son numéro et espère de tout cœur tomber sur la boite vocale.

-Rachel?

Mon cœur se serre, ça voix apporte un baume sur mon cœur. J'essaie de garder un ton neutre.

-Bonsoir, tu souhaitais que je te téléphone?

-Oui, en fait je te dois des excuses, je n'ai vraiment pas été correct dans mes propos avec toi. Je sais que tu n'es pas ce genre de fille, mais j'ai vu rouge lorsque je t'ai vu dans ses bras.

-Je comprends, par contre tu ne m'as pas vraiment laissé le temps de m'expliquer, tu a préféré détruire l'avant de notre voiture. En revanche, j'ai ma part de responsabilité, j'aurai pu te dire que c'était faux, au lieu, j'ai nourri la flamme en ajoutant des vacheries. Je suis désolée aussi...

Son rire souffle dans mon oreille, j'adore ce son.

-Pierre n'avait rien à voir avec cette histoire, il ne méritait pas ce qu'il lui est arrivé dieu merci il n'a pas été blessé. Je vais avoir une discussion avec lui par la suite. Ce n'est pas bon de garder rancune avec un coéquipiers.

Il montre une très grande prévue de maturité présentement je suis la première surprise. Finalement je crois que cette conversation est bénéfique pour nous. Peut-être qu'il nous manquait ça pour mieux tourner la page.

-C'est vraiment un beau geste de ta pars Max. Merci.

-En passant, je suis aussi désolé de t'ajouter du travail, ça ne sera pas de tout repos cette semaine pour toi.

-De toute façon, je n'ai rien à faire vraiment à Faenza, c'est plutôt tranquille alors je vais en profiter pour travailler.

J'arrive devant mon hôtel, je sais que je devrais raccrocher, mais une partie de moi, aime l'avoir en ligne. Nous n'avions jamais vraiment parlé au téléphone aussi longtemps. Une fois par Facetime et mon dieu que j'ai honte de moi, juste à y penser.

-Je suis arrivée à l'hôtel, je dois te laisser. Merci pour la discussion, j'aime savoir que nous ne sommes pas en guerre.

-Je ne serais jamais en guerre avec toi Rachel, je suis simplement un vieux orgueilleux.

C'est à mon tour de rire à sa remarque.

-Bonne fin de soirée Max.

-Bonne fin de soirée Rachel.

Comme j'allais appuyer sur la touche, il ajouta :

-En passant, même si nous n'avions jamais mis d'étiquette, je te considérais comme ma copine.

Je ne trouve rien à ajouter à cette remarque alors je dégluti quelque chose d'incompréhensible. Je rentre à l'hôtel et une larme coule lentement sur ma joue.