Vivre pour courser

-17-

Rachel

Une fois le repars terminer, il m'aide à laver la vaisselle tel un vrai gentleman. Il mangeait tellement de bonnes portions, je ne sais vraiment pas ou il met tous ces calories-là. C'est vrai qu'il est en forme. Je regarde le muscle de son bras se contracter quand il passe la serviette sur les assiettes. Je ne me plaindrais pas, de la vision auquel j'ai droit, il est magnifique.

Ça suffit, je dois faire autre chose que le regarder, j'ai l'air accros.

Je fais du café, car mon corps est royalement en manque de caféine. L'odeur du café frais coulé se repend dans ma cuisine, je ne suis pas la seule à me sentir réconforter par cette odeur je crois car son visage dégage de la sérénité. On prend chacun notre tasse et on se dirige vers le salon. Je lui donne la télécommande, il choisi de mettre une comédie légère. De toute façon je ne crois pas qu'un ou l'autre ne veille très tard. Si ce n'étais du café, je crois que nous serions déjà en train de s'endormir. Chacun assis dans notre coin de divan, il me regarder et pars se met a rire très franchement :

-As-tu peur de moi? Tu t'assois au fond du divan.

Je n'avais aucunement remarqué, je m'étais mis a ma place habituelle. En revanche, j'avoue que la place du centre collé sur mon beau pilote était très alléchante ce soir.

-Par habitude je me suis assise ici tout simplement, mais tu sais que si tu as envie de me coller tu peux tout simplement venir te coller, ce n'est pas toujours aux femmes d'être collante.

C'est certain que je meurs d'envie de me coller sur lui, mais je ne veux pas passer pour dépendante affective. Je ne sais pas pourquoi je ressens la peur d'être trop intense avec lui. J'ai l'impression qu'il va se sauver si je fais le moindre geste de travers. Je suis consciente qu'il a un mode de vie prenant, mais il avait quand même, de son propre gré, passer pas mal de temps avec moi cette semaine. J'imagine qu'au fond de lui, il aime bien ma présence, sinon tout de suite après nos ébats et quitterais. Il s'approche tout doucement et dépose un doux baiser sur mes lèvres :

-Bon d'accord, je vais jouer le rôle de la femme ce soir, mais seulement ce soir. Dit-il coquinement.

Comme je suis assise carré avec les jambes tendus vers l'avant appuyer sur ma table a salon, il allonge ses jambes sur le reste du canapé et dépose sa tête sur mes cuisses.

-J'ai froid, pourrais tu me réchauffer Rachel s'il-te-plait?

Je perçois très bien le jeu dans son timbre de voix. Je couvre son corps avec la couverture, qui avait servis à Sarah la veille. La pression de sa tête sur mes jambes est réconfortante. De son bras libre, Max me flatte tendrement la jambe, j'en profite également pour passer ma main dans ses cheveux.

-Tu as vraiment un fétichisme pour les cheveux, je crois qu'a part ma propre mère, je ne me suis jamais autant fait toucher les cheveux.

-Arrête de chialer, tu adores ça! Je plaisante, c'est vrai que j'adore toucher ses cheveux.

Il me donne raison en frottant sa tête sous ma main, comme ferais un chat. Je continu mes caresses. On est installé confortablement sur mon divan, comme si ça faisait des années qu'on se connaissaient. C'en était troublant, je me rappelle même plus la dernière fois je m'étais colle comme ça avec un homme, avec aucunes pensées sexuelles. Ok, j'en avait pareil, car n'importe quelle femme qui se trouvent aussi près de Max ne peut qu'avoir des envies envers lui. Cependant ce soir, nous étions sur la même longueur d'ondes. Simplement deux personnes, se donnant de l'affection pendant un film. Je ne l'écoute pas vraiment, mon attention joue entre Max et le film au trente secondes. Je commence à avoir sommeil, mais je sais que lorsque j'irais me coucher, la merveilleuse journée qu'on avait eu serait du passé, je n'ai pas envie d'y voir la fin encore. Je remarque qu'il combat le sommeil lui aussi, peut-être avait-il envie de rester avec moi encore. Je suis contente de voir qu'il essaie de repousser son sommeil, mais je sais qu'il recommence ces entrainements demain, je n'ai pas envie d'être la cause de son manque de discipline.

-Tu dors mon champion, je sais que je suis confortable, mais tu devrais peut-être penser a avoir une bonne nuit de sommeil pour vrai cette fois. Je ne voudrais pas donner des courbatures a ton corps de dieu.

-Mon corps de dieu hen? Il tourne sa tête vers moi avec son regard sérieux, ça en est presque intimidant.

-Demain je pars pour Barcelone, tester les véhicules sur les pistes.

Je ne devrais pas ressentir de la déception, je connais l'horaire de présaison. L'équipe quitte pour Barcelone pour une semaine, avant de se rendre au Moyen-Orient pour les deux semaines suivantes, ou la première course officielle de la saison aura lieu. C'est-à-dire qu'il est parti pour les trois prochaines semaines.

-Je sais! Je n'ai pas pu empêcher la déception de paraitre dans ma voix.

Sa main remonte jusqu'à ma joue et il y dépose sa paume.

-Tu sais, si tu me permets, j'aimerais bien dormir avec toi cette nuit.

Je n'aurais jamais osé lui offrir, mais je suis tellement heureuse qu'il l'est fait. Je l'embrasse doucement pour lui faire comprendre qu'il est le bienvenu. Je le préviens que mon lit est loin d'être aussi confortable que ceux qu'il a l'habitude à l'hôtel. Il se lève du canapé et me tend la main. Je la prends volontiers, ferme le téléviseur et on part pour la chambre à coucher.

J'ouvre ma commode et lui tend le chandail que j'avais pris en otage la veille.

-Garde le, il te va mieux à toi qu'a moi. Le regard coquin qu'il porte, me dit qu'il revoit les images de notre conversation vidéo.

-C'est vrai que tu es plus beau torse nu de toute façon...

Il s'avance vers moi, dépose ses mains sur mes hanches pour m'avancer vers lui, sa bouche descend contre la mienne. La collision de nos lèvres est délicate mais tout aussi intense. Je soulève son chandail au-dessus de sa tête, en prenant soin de bien passer mes mains sur son torse au passage. J'effleure chaque millimètre de sa peau, la chaleur qu'il dégage est excise. Ses au tour de ses mains d'effectuer la même danse. Une fois mon chandail par terre, ses yeux s'attardent sur mon soutien-gorge en dentelles noir, je devine qu'il souhaite voir ce qui se trouve dessous. Je défais l'attache de mon dos et libère mes seins. La pente dans son pantalon trahi l'excitation qu'il ressent face a face avec ma poitrine nue. Par la suite je laisse mon legging et ma culotte rejoindre le reste de nos vêtements sur le sol.