Vivre pour courser

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Max

J'embarque dans mon monoplace avec plus de légèreté qu'hier. Je colle à la route comme jamais. La console en main, je change de vitesse aisément. À chaque virage j'ai l'impression que j'ai pris de la vitesse. Je ne croise aucune autre voiture pendant le trajet. Je passe le paddok et envois la main à Christian qui me fait comprendre que mon temps est parfait, je continue donc sur ma lancer. Je réussi à maintenir le moteur a treize milles tours minutes. Définitivement la journée est meilleure aujourd'hui. Je me sens en feu.

A mon prochain passage au Paddock, je m'arrête. L'heure de la pause est arrivée.

Christian vient me voir et me dis que j'ai battu le temps d'Hamilton. Je sens vraiment cette essaie. Putain que je me sens bien.

-Coudon Ombre, qu'es ce que tu as mangé ce matin tu bas des records.

-Merci mec, c'est apprécier.

Je n'ai rien mangé de spécial, mais s'il savait ce que j'avais fait hier.

Je pars pour ma roulotte beaucoup plus calmement que la veille. J'entre, dépose mon casque et prend mon portable sur la table. J'ai envie de parler à Rachel, lui faire part de mes résultats du matin. Je compose son numéro et tombe directement sur la boite vocale.

Je réessayerai plus tard, elle doit profiter de ses dernières journées de vacances.

Je mange sur le coin de la table rapidement, j'ai trop hâte de me remettre en piste. Quand je suis sur une bonne lancé je peux facilement conduire pendant des heures sans m'arrêter.

Rachel

Assise dans le taxi qui nous amène au circuit je tiens la main de mon père. Il est nerveux je le ressens, remarque quoi moi aussi car c'est une grosse étape pour moi. C'est également la première fois que je me trouve à Barcelone, le paysage est magnifique. Je suis sous le charme de leur architecture. C'est tout simplement splendide, les vielles cathédrales et les immeubles gothiques. Si j'ai quelques minutes a moi ce week-end je me dois d'aller visiter quelques endroits. La voiture s'arrête devant un immense stade, directement devant l'entrée. Le chauffeur de taxi nous prévient :

-Je ne crois pas que vous pourrez le visiter ce week-end, ils font les essaies privées de formule 1.

Mon père prend fièrement la parole :

-Oui nous savons, ma fille est ingénieur pour Red bull racing, elle vient travailler.

Le chauffeur me regarde de la tête au pied et semble très perplexe, peu importe il pouvait bien penser ce qu'il veut. Il n'est pas le premier à me juger dans ce monde d'homme. Je lui remets l'argent et sors du taxi. Nous prenons nos baguages à l'arrière et on avance vers la barrière de sécurité. Le gars nous observe d'un regard méfiant, je suis consciente qu'une jeune femme et un vieil homme qui débarque peut paraitre étrange.

-Bonjour, je m'appel Rachel Evans, je suis ingénieur pour Redbull. Christian Horner nous attend, il a mis notre nom sur la liste.

Le garde observe dans son système si nos noms y figurent bien, il nous trouve rapidement, nous donne nos passes et ouvre la barrière. Je me fais un plaisir de me retourner vers le chauffeur de taxi toujours septique, pour lui envoyer la main.

Mon père regarde partout toute émerveiller. Je trouve un employé pour lui demander le chemin, je sors mon père de sa rêverie pour qu'il me suivre. Je dois toujours le ramener a l'ordre car il tombe dans la lune en regardant partout. Nous arrivons enfin au Paddock de Redbull. Je vois la grande bannière des pilotes, le visage de Max en gros au-dessus de moi. Mes hormones se réveillent, le soleil de Barcelone n'est pas la seule chose qui me donne chaud. Je vois dans le garage 33 que la voiture n'y est pas, alors je conclu que Max est en piste. Christian nous aperçoit au loin, il nous fait signe de le rejoindre près des moniteurs.

-Rachel, Monsieur Evans, bienvenu et surtout merci d'être venu si vite. Je comprends que couper nos vacances en deux ce n'est pas super tentant, surtout avec les heures que tu as travaillé dans les dernières semaines.

-Il n'y a rien la, je vis pour mon travail, j'adore la course et je ne vois pas ça comme une lourde tâche.

-J'adore ta façon de penser, ce qui prouve que nous sommes vraiment des passionnées chez Redbull. Par exemple regarde Max, il est en piste depuis deux heures, il n'a pas ressorti de sa voiture depuis.

Je vois dans le moniteur la camera de son casque, il se trouve au deuxième tournant. Bientôt il passera devant les paddocks.

Christian surprend mon père à fixer la voiture de Perez :

-Monsieur Evans, si vous voulez vous pouvez aller la voir de plus près, après tout votre fille a participé à sa construction.

Je le remercie et accompagne mon père, je reconnais Paul et quelques membres de l'équipe mécanique. Ils m'expliquent ce qu'ils veulent régler sur le moteur, ils m'attendaient pour commencer sur la voiture de Sergio. Je leur indique que je vais me changer et je suis prête. L'adjointe de Christian m'indique les roulottes des pilotes, elle me suggère d'aller enfiler ma combinaison là-bas, question d'être tranquille. Je ne me laisse pas prier pour entrer dans la roulotte a Max. Il n'y a pas grand-chose à l'intérieur, seulement son portable, son cellulaire et des vêtements de rechange. J'inspire l'odeur de son chandail et le redépose. J'avais hâte de le voir, même si les circonstances n'allaient pas nous permette de passer vraiment du temps ensemble au moins il restait à proximité.

Avant d'enfiler ma combine j'ai une idée, j'ouvre le cellulaire de Max et prend une photo assez coquine de moi, avec beaucoup moins de tissus que la veille. Il aura surprise lors de pause plus tard en journée. J'attache la dernière fermeture éclaire ma combien, attache mes cheveux et quitte la roulotte de mon beau pilote.

Je reviens sur le doc, j'aperçois mon père qui se trouve avec Christian, il lui a remis les écouteurs et il peut suivre le déroulement avec l'équipe technique. Je n'aurai pas pu lui offrir quelque chose de plus beau je crois. Je ne l'ai jamais vu aussi heureux je crois. Je m'approche de la voiture et les mécaniciens ouvre le moteur. Je dois regarder chacun de leurs mouvements en contact avec l'ordinateur central du véhicule. M'assurer que tout se fait dans l'ordre. Paul me demande de surveiller, en cas de court-circuit, le dessus d'une trappe électrique, je me penche et me met a la tâche, je sens que mon dos sera en compote tantôt mais il faut ce qu'il faut. Ces engins la valent des millions et des millions, alors ce n'est pas mon dos qui doit être priorisé ici.