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Rachel

Je regarde mon père quitter vers son opération le cœur un peu plus léger que ce matin. La visite de Max avait su mettre un baume sur ma peine. Je retourne vers notre chambre.

Max est assis à la petite table avec deux cafés devant lui :

-Voilà ma belle, rien de mieux qu'un peu de caféine pour nous faire passer le temps.

Je lui souris, l'embrasse et prends le breuvage qu'il me tend. Il est si parfait, je ne pourrais pas demander mieux que de l'avoir avec moi en se moment. Tout d'un coup je repense a la date :

-Merde Max, c'est ton anniversaire et de plus tu avais une course importante... Comment as-tu fait pour arriver ici aussi rapidement?

Il flatte mon dos et se rapproche de moi. Son silence m'inquiète :

-Premièrement, mon anniversaire à été soulignée hier avec ma famille et avec toi...

Son regard coquin me rappelle les événements de la veille. Je rougis et me cache dans son chandail.

-En deuxième, je n'ai pas coursé aujourd'hui. M'avoue-t-il.

Je redresse ma tête abruptement, inquiète pour lui.

-Comment ça ? Tu pouvais emporter le titre aujourd'hui? Es-tu blessé?

Je vois la timidité rejoindre son visage, il se tortille sur lui-même.

Merde, qu'es ce qu'il va m'apprendre...

-Non tout va bien, enfin pour moi. Pierre, ne va pas lui dire qu'il t'a venue mais par mégarde il m'a averti de ta venue. Quand j'ai couru au garage d'Alpha Tauri pour te voir, Franz m'a expliqué la situation. J'ai su pour ton père et j'ai automatiquement compris que je ne coursais pas aujourd'hui, je devais venir te rejoindre.

Je crois que j'aurais reçu une gifle sur le visage, que je n'aurai pas été aussi surprise. Il a choisi de venir me voir plutôt que de prendre la chance de gagner son titre.

-Voyons cowboy, c'était une course tellement importante, tu as travaillé tellement fort pour en arriver là.

-Oui je sais, mais c'est la que tout le monde se trompe. Je n'ai pas perdu mon titre, il y a d'autre course à la saison pour me permette d'aller chercher les points manquants. De plus, c'était hors de question que je te laisse vivre ça seule. Je sais à quel point ton père est important pour toi.

Les valves de mes yeux repartent en grand. Je ne sais pas trop comment réagir avec ce qu'il vient de m'avouer.

-Chut... pleurs pas bébé. Il me dit en me serrant très fort contre lui.

-Je n'arrive pas à croire que tu as sacrifié quelque chose d'autant important, pour moi.

Il prend mon menton entre ses mains, me soulève la tête pour me forcer à le regarder et il ajoute tout doucement :

-C'est parce que pour moi, tu es plus importante qu'un titre...tu es la femme donc je suis amoureux.

Le temps que ses mots arrivent à mon cerveau, je suis figé sur place. Il appui son front contre le mien et notre contact aide ma lucidité à revenir parmi nous.

-Tu es quoi? Bafoue-je.

Il rigole et tire sa tête vers l'arrière :

-Tu sais que ça pris toute mon humilité pour t'avouer ce que je ressens mais, pour toi...

Il prend une pause, s'avance tout prêt et m'embrasse. Entre chaque petit baiser, il murmure :

-Je peux ... te le... redire... à tous ... les jours. Je t'aime Rachel.

Mon beau cowboy m'aime... je n'arrive pas y croire!

-Je vous aimes aussi monsieur Verstappen.

Notre baiser est composé d'un mélange de rire et de larmes. Je suis tellement émue par sa déclaration que les nerfs on le dessus sur moi.

Il y a une bonne heure que nous nous embrassons, toujours sans embraser la flamme. On dirait que le fait d'être dans un hôpital nous calme les hormones. Quoi que ça aurait pu être une très bonne distraction en attendant le retour du chirurgien.

-Je suis tellement heureuse que tu sois avec moi. Je ne saurai jamais assez te remercier pour tout ce que tu fais pour mon père et moi. C'est énorme la chambre cowboy, je ne pourrais pas te rembourser avant un bon bout de temps.

-Bébé, je ne veux pas que tu me rembourse, j'ai de l'argent plus qu'il ne m'en faut. Il n'est pas question que tu dormes dans un couloir d'hôpital. Il faut bien que la célébrité nous rapporte quelque chose. Après tout ce que tu as enduré par ma faute, laisse-moi faire ça pour toi.

Le pouvoir persuasif de ses beaux yeux bleus, est très puissant. J'accepte son offre avec joie et beaucoup de reconnaissance. Je lui promets de lui rembourser d'une autre manière. Il capte bien mes sous-entendus car il agrippe mes fesses et les tires vers lui. Il m'en claque une amoureusement. Comme je commence à me défendre, la porte de la chambre s'ouvre. Le chirurgien se trouve devant moi. Je fige sur place ne sachant pas trop comment interpréter son visage.

Vivre pour courserOù les histoires vivent. Découvrez maintenant