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PDV tristesse

Il arrête la voiture devant chez moi et descend.
Je claque la portière et le suit vers mon domicile. En rentrant des valises sont posés dans l'entrée.

- C'est quoi ce bordel?

- Je vais rester ici quelques temps chérie.

- Même pas dans tes rêves les plus fous. Tu prends tes affaires et tu te casses. Ciao bye. Je ne veux pas te voir ici.

- Que tu le veuille ou non je reste chérie.

- Je n'ai pas besoin de baby-sitter tu peux partir.

- Écoute des personnes dangereuses te cherche je suis là pour assurer ta sécurité.

- Attaque moi.

- Hein tu me baragouines quoi la je vais pas te frapper.

- Attaque je te dit et tu verras si je ne sais pas me défendre seule.

- J..

- Tristesse pour toi c'est tristesse.

- Ok eu tristesse je ne vais pas te frapper et je vais rester ici.

Plus il parlait plus il s'approchait de moi et les mains en l'air pour me montrer qu'il ne me fera rien.

Bien décidé. Je lui prend sa main, la tord. Je passe sa main derrière moi et lui fait une clef de bras. A l'aide de mon pied je tape derrière sa jambe au niveau de son genoux. Sa jambe se plie sous le coup et il tombe au sol. Je lâche la main et me remet devant lui. Il est trop faible pour bouger. Je lui met un coup dans la mâchoire et je prend ces mains que je mets derrière son dos. Je me retrouve donc derrière lui. Je maintiens ma poigne et je l'entend gémir.

- Je peux me défendre toute seule. Casse toi de chez moi et vite. Et arrête de m'appeler chérie.

- Tristesse, ton père m'a demandé de rester protéger. Je me dois de le faire.

Je réfléchis. Il veut rester ok mais à une seule condition j'aurais les réponses à mes questions.

- Ok tu peux rester.

- Mais?

- Mais tu vas répondre à toutes mes questions. Et si tes réponses ne me plaisent pas je te fou à la porte. Compris ?

- Compris

Je le lâche et on s'installe sur le canapé. Je le vois se masser les mains. Je lui ai fait mal tant mieux!

- Comment tu connais mes parents?

- Nos parents travaillaient ensemble jusqu'à ce que les miens meurent. C'est donc moi qui travaillait avec les tiens.

- Dans quoi vous travaillez?

- Tes parents travaillaient pour la mafia mexicaine.

Hein comment ça la mafia. Mon père est chirurgien.

J'ai déjà mal au crâne.

- Mon père est chirurgien et ma mère est avocate

- Oui pour la mafia. Ils géraient le business des mexicains ici à Los Angeles

- Et tes parents?

- Mes parents ne travaillent pas pour la mafia mexicaine mais ils aident tes parents.

- Comment ils se connaissaient?

- Amis de longue date.

Réponse vague je n'aime pas ça.

- Qui a tué tes parents?

- La mafia mexicaine quand ils ont su qu'ils se mêlaient de leur affaires. Ils leur ont posé un ultimatum soit ils rentrent dans la mafia soit ils mouraient. Je venais de naître ma mère ne voulait pas prendre de risque. Ils ont refusé et ils sont mort pour sa. Ma tante m'a élevé. J'ai commencé à travailler avec tes parents dès mes 14 ans. Ils n'avaient pas le choix.

Tristesse (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant