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Une semaine.

Une putain de semaine que je n'ai aucune nouvelle.

Ni de Mia.
Ni de Ethan.
Ni de Raphaël.
Ni de kyle.
Personne

La seule personne que je vois c'est le garde qui est planter devant ma porte qui me rapporte à manger c'est tout.

Une semaine que je suis enfermée dans cette putain de chambre et que je ne peux rien faire.

J'ai essayer de sauter par la fenêtre. Deux gardes m'ont rattrapé en bas et m'ont remonté dans ma chambre.

Je n'en peux plus d'être enfermé comme un lion en cage.

Je tape contre la porte avec mes poings en criant toute sorte d'insultes à l'égard de Raphaël.

Rien.

Le néant.

Le vide.

Cette maison est sans vie. Sans vie comme son cœur. Comme lui. Comme Raphaël. Comme ce mafieux de mes deux qui commence à me casser les ovaires.

Et pour couronner le tout je n'ai rien à mettre. Sa fait une putain de semaine que je suis avec ce jogging et ce tee shirt beaucoup trop grand pour moi que Mia m'a mis.

- Je t'ai manqué?

Je me retourne en sursaut. Je ne l'avais pas entendu rentrer.

Raphaël est là devant moi. Avec son plus beau sourire de trou du cul même pas beau. Je ne le supporte pas. En peinture je ne le peux pas le voir, c'est grave quand même.

Absolument pas. Tu ne m'as absolument pas manqué gros con. Non mais il c'est pris pour qui. Il pense vraiment que un jour il va me manquais? Jamais. Qu'il pourrisse en enfer. C'est la qu'est sa place.

J'allais l'insulter mais une idée me vient:

- Dit moi jefe, tu veux que je reste ici sans broncher, parler, ou encore crier pas vrai?

- Oui exactement tu as enfin compris ce que je te demande depuis 1 semaine.

- Ok

- Mais?

- À une condition.

- Je savais qu'il y aurai une douille.

J'espère que ça va fonctionner. Il me regarde dubitatif mais finit par souffler et me demande ce que je veux.

- Deux choses. Ta carte bleue et l'adresse d'ici.

- Ma carte bleue?

- Oui ta carte bleue. Tu n'es pas sourd c'est une excellente nouvelle. Tu connais la petite carte avec des numéros dessus qui te permet de garder ton argent et de le dépenser. J'en ai besoin. Tu veux que je reste ici comme une bonne chienne?! Pas de souci mais j'ai des choses à acheter. Trois fois rien ne t'inquiète pas!

Il semble réfléchir mais se rend vite compte qu'il n'a pas le choix. Il me tend sa carte:

- Tu n'auras pas l'adresse. Fait livrer à cette adresse, j'irais chercher tes affaires.

- Tu es sur?

- Oui.

C'était tellement facile de l'avoir que j'ai peur d'ouvrir ma bouche et de dire une connerie et qu'il change d'avis.

Je ne réponds pas et prends la carte et l'adresse qu'il avait noté sur un bout de papier. A moi le shopping à volonté!

Je m'allonge dans mon lit dès qu'il a fermé la porte et prend mon ordinateur.
Enfin techniquement c'est pas mon ordinaire mais on s'en fiche ce n'est qu'un détail.

Tristesse (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant