Saint Seiya [ Qui choisir ? ]

92 - le cœur d'Hadès

- Selia -

J'ai mal ...

J'ouvre légèrement les yeux et je vois les pieds de Hadès se rapprocher de moi.

- comment est ce possible ?, Souffle t il.

Mes oreilles commencent à bourdonner et mes membres à s'engourdir.

- même dans ma véritable apparence...je n'ose pas te tuer. Je devrais abréger tes souffrances. La mort est un repos éternel... alors pourquoi j'arrive pas à te tuer?

- je vais... bientôt...rendre l'âme...je... suis désolé pour ta peinture.

- même là tu trouves la force de t'excuser ?

Je sens à peine sa main me caresser la joue. Mes yeux se ferment et je me sens légère.

Je suis entrain de mourir.

Est ce que j'ai rendu fière la déesse Athéna ?

Je n'ai pas de souvenir de mon entrée à l'orphelinat, que se soit à mon époque comme dans le futur. Mais je sais que mon seul but était de rendre les gens heureux. J'ai sauvé des milliers d'hommes, je peux mourir en paix et heureuse.

J'appercois le visage de Sisyphe,au dessus de moi, avec le feu de cheminée qui dessine son visage. En Asgard, le temps s'était arrêté et il n'y avait plus que nous.

Plus que nous....

*********************************

Je reconnais la salle du trône de Hadès, et une vieille femme est assis sur le trône.

La porte s'ouvre et quelqu'un me traverse comme si j'étais invisible, et je reconnais Hadès.

- qu'es ce que...

- ceci est mon souvenir, souffle Hadès à côté de moi.

Je sursaute avant de constater son expression triste. Je me concentre sur la scène et comprend que la vieille femme, c'est.... Persephone.

- Pandore n'apprécie pas que je sois assise ici Hadès, lance gentiment Persephone en passant sa main sur celle de son aimée.

- je suis le dieu des enfers, pas Pandore. J'ai un cadeau pour toi.

Elle sourit et il fait apparaître cette peinture, celle qu'il m'avait montré.

- c'est un peu macabre non? Et j'ai l'air si belle.

- tu l'es toujours.

- tu me flattes.

Elle tousse et Hadès se rapproche encore d'elle.

- mes jours sont comptés. Je vais bientôt partir.

- je te maintiendrais en vie, autant que je peux.

- ça t'épuise. Je suis prête à partir.

J'entends le Hadès à côté de moi souffler avant de murmurer exactement ce que le Hadès de ses souvenirs dit.