Saint Seiya [ Qui choisir ? ]

71 - souffle

Rasgado...

C'est à sa mort que je découvre qu'il avait un prénom quelque peu... normal.

Je l'aurai tellement charier...

Les chevaliers d'or sont parti et je suis resté. Les chevaliers d'argent, le grand pope, tout le monde est parti et je suis resté là.

J'ai l'impression que j'ai perdu la flamme du phoenix. Je me rends compte maintenant que je faisais tous ces efforts, de ne pas pleurer la disparition de Sélia juste pour lui montrer que j'étais forte. Mais maintenant, je suis seul.

J'en veux à Sélia. Peut être que si elle était resté, si elle avait écouté une fois dans sa putain de vie parfaite, le seigneur Aldebaran...mon putain de père que j'ai jamais put avoir, serai encore vivant. Il m'aurait gifler au dos et dit de péter un coup. Il m'aurait appeler tête brûlé et... m'aurait rigoler aux visages.

J'ai plus la force de continuer cette guerre Sélia.

- je te déteste Sélia...

- si elle était là, elle aurait dit "je te comprend", souffle...Milo.

Achevez moi une bonne fois.

Je me mets en boule et essuie mes larmes.

- il aurait pas été heureux de te voir ainsi.

- il est pas là. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'il est MORT !

- pour te protéger !

Me.... protéger...

Je fonds encore en sanglots et j'en ai mais rien à foutre de le faire devant Milo.

Ce que je veux c'est le passé. C'est que je veux c'est que Sélia soit là et Aldeberan aussi. Je veux vomir....du sang...

Je continue de sangloter avant de sentir des bras m'entourer.

Hein?

J'ouvre les yeux et reconnais le parfum de Milo. Je reconnais aussi ces bras.

- il tenait beaucoup à toi. Il...te considérai comme la fille qu'il n'a jamais eut.

Je regarde sa tombe et je revois tout. Nos beaux moments, ceux où il a voulu me tuer, ceux où il n'a cessé de m'encourager et il y a ce moment en particulier. Il y a le jour de sa mort...sa fausse mort, où il m'a prise dans ces bras.

- Milo ?

- oui Ruth ?

- j'ai.... j'ai atrocement mal!

Je me retourne et pleure dans ces bras. Et il ne m'a pas repousser. Au contraire, il m'a laissé mouillé ces vêtements, et décharger le trop plein d'émotions, en me serrant très fort dans ces bras.

******

Je décide finalement de rentrer chez moi, enfin dans mon chez moi, et ce qu'il y a de plus étrange dans cette situation c'est que Milo m'accompagne. En plus en me tenant la main.

- tu n'es pas obligé tu sais, dis je en ne pouvant pas le regarder.

- je sais.

- alors pourquoi tu le fais?

Il inspire avant de souffler.

- Léon qui m'a demandé de venir.

Je m'arrête de marcher et me retiens d'hurler.

- qu...qui?

- il m'a... presque obligé à venir.

Respire Ruth, respire. Tu es en deuil, tu ne peux pas tuer quelqu'un.