Saint Seiya [ Qui choisir ? ]

62 : le Magnolier des enfers

- Sélia?

Cette voix.

Cette voix, c'est celle d'Alone.

Non Hadès...

- Sélia,ouvre les yeux!

Je sens sa main prendre la mienne et il dépose un baiser dessus.

- Sélia, s'il te plaît....j'ai besoin de toi, souffle t il.

J'ouvre légèrement les yeux et son visage apparaît enfin. Il me sourit et pose sa tête dans le creux de ma main qu'il tient.

- mon adorable Sélia.... ça va? Qu'est-ce qui s'est passé ?, Me demande Hadès.

Je regarde Kagaho derrière lui qui a les sourcils très froncés.

Bon c'est presque normale chez lui.

Mais là, c'est plus que d'habitude.

- j'ai...j'ai ressenti une douleur Hadès. Au cœur.

- Au cœur ? Pourquoi ?

- j'en...sais rien. Comme si...je...je ressentais la douleur de quelqu'un d'autre...

Hadès se redresse et se pince les lèvres.

- quelqu'un d'autre ?

- oui. Tu comprends ce qui se passe?

Il baisse la tête et serre ma main. 

Je regarde Kagaho qui lui aussi semble perplexe.

Hadès m'embrasse au front avant de se lever et de me sourire.

- où va tu? Reste avec moi!, Criais je presque en me redressant.

Sauf que je n'ai pas le temps de m'assoir que la douleur reprend. Je grimace et me rallonge.

- je t'en pris...snif...Je t'en pris reste avec moi, pleurnichais je.

Je le regarde et il est devenu froid comme de la glace.

- Ha... Hadès ?

Il me regarde comme si il était sorti d'un songe et me souris. Il s'allonge près de moi et je rougis comme une tomate quand son visage n'est plus qu'à quelques centimètres du mien.

- je ne bouge pas. Repose toi maintenant.

Je le regarde dans les yeux et comme attiré par un emant, je me colle à lui jusqu'à entendre les battements lent de son cœur et me calmer.

Je n'ai rien à craindre tant que je suis avec lui. Il trouvera toujours la solution à tous mes maux.

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- Kagaho -

Le seigneur Hadès se relève quand la réincarnation dort à point fermé et croise les bras.

- maître?

- elle ressent la mort de ces chevaliers. Même ceux de bronze et d'argent.

- elle arrive à supporter donc ça va?

- je suis entrain de faire la peinture de quelqu'un qu'elle tient énormément.

- mais...elle l'a oublié non?

- elle l'a aimé. Et on oublie pas facilement les personnes qu'on a aimé.