chapitre 52

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Ils hochent la tête.

-Très bien votre Altesse, c'est le meilleur choix de la faire partir d'ici, c'est une sage décision, elle ne mérite pas sa place dans ce palais, déclare Claudio la voix neutre.

-Je suis d'accord avec Claudio, elle sera mieux ailleurs qu'ici, elle manipule tout le monde pour arriver à ses fins, je trouve cela honteux, rajoute Hamid.

-Je le sais, je ne supporte plus de la savoir ici de toute façon, elle nous a fait trop de mal, à moi et à Hylla surtout, j'ai failli perdre la femme de ma vie à cause de cette horrible bonne femme et de sa fille.

Je parcoure les couloirs avec mes conseillers pour aller aux cachots du palais.

-Vous aller super bien ensemble, vous allez être heureux avec elle, nous attendions ça depuis un bon moment, dit Hamid avec un léger sourire.

-Moi aussi, je suis si heureux de l'avoir rencontré, demain elle sera vraiment à moi et personne ne pourra nous séparer, fis je avec détermination.

On arrive à la prison et allons à la cellule de Constance et de sa fameuse fille qu'elle voulait que j'épouse.

Comparé à ma petite femme Hylla, elle n'est rien elle. Je ne veux pas être méchant mais elle n'a aucune beauté si puissent être vue. Je ne vois pas comment sa fille aurait réussi à ce que je tombe amoureux d'elle alors qu'Hylla est mille fois mieux qu'elle.

-Votre Altesse, ça fait des jours que nous sommes enfermés, faites arrêter ça, nous ne dormons plus, on est épuisé, nous sommes vraiment désolé.

Constance s'avance vers moi en pleurant quand elle m'aperçoit enfin. Ses cheveux qui sont d'habitudes bien coiffés sont tout ébouriffer et elle a de grosses cernes sous les yeux. Sa fille est dans le même état bien évidemment.

-Vous allez sortir certes, mais vous ne pourrez plus vivre dans ce pays, et pour toujours.

Ma voix est sèche et très froide. Je ne ressens aucun remords de son état, elle n'a que ce qu'elle mérite.

-Mais comment ça ?! On va vivre où alors ? Dit-elle paniquer.

-Et bien vous vivrez ailleurs mais pas ici, l'accès au pays vous est définitivement interdit, c'est à cause de vos actes que vous en êtes la maintenant.

-S'il vous plait votre Altesse, moi je partirai, mais pas ma fille, elle n'a rien fait de mal à cette femme, c'est à moi de subir pas à elle.

Elle me supplie. Si elle croit que je vais laisser sa fille vagabonder comme si de rien n'étais dans le château, elle se fout le doigt dans l'œil. Elle est autant complice que sa mère, et je n'ai absolument pas confiance en elle.

-Vous rêvez, vous êtes toutes les deux complices, je ne vous fais pas confiance, votre fille vous ressemble trop, il n'y aura plus aucun problème sans vous, la décision à était prise et tout le monde ne voulait qu'une chose : Votre départ.

-C'est ignoble ce que vous faites ! J'aurez du lui trancher la gorge à cet catin quand j'en avais l'occasion !

Elle vient vraiment de menacer ma femme-là ? Elle ne sait vraiment pas à qui elle parle. Je l'attrape par la gorge entre les barreaux et la plaque contre.

Son visage est écrasé et je vois de la peur dans ses yeux. Si je le pouvais, je la tuerai sans hésiter, mais j'ai un peu de bon sens et je ne tue pas les femmes et les enfants. J'ai des valeurs et des convictions.

-Redites encore une phrase comme ça et je vous assure que vous allez le regrettez ! C'est vous qui mériterez que l'on vous tranche la gorge ! Cette catin comme vous dites, elle va devenir ma femme demain, elle va être la reine de ce pays d'ici peu, tandis que vous et votre fille vous ne serez plus dans ce pays, et vous n'aurez nulle part ou vivre, soyez en sûr que je ferai en sorte que cela arrive, vous allez voir ce que ça fait d'être traité de la manière que vous le faites, la roue tourne ma chère.

Je la vois qui commence à s'étouffer et je la relâche. Elle s'effondre sur le sol reprenant peu à peu sa respiration et sa fille vient l'aider à se relever.

-On sera beaucoup mieux loin de vous de toute façon, ce pays n'a rien de bon, dit-elle avec un air de dégout.

-Très bien, tout le monde sera mieux sans vous, maintenant gardes faites les sortir de cet cellule et emmenez les dans le pays voisins, ça vous fera un peu de route certes, mais vous allez les escortez pour être sûr qu'elle soit en dehors du pays, la calèche vous attend par la porte Nord Est.

Je m'écarte de la cellule avec mes conseillers. Ils n'auraient pas été là c'était pareille. Ils sont trois gardes et s'occupent des deux femmes. Je soupire et sors de ses cachots. Je n'aime pas cet endroit, il est sombre et humide. Je n'aimerais pas être un prisonnier. Nous remontons les marches.

-Si vous n'avez plus besoin de nous, nous allons travailler maintenant, déclare Hamid marchant à ma droite.

-Je n'ai plus besoin de votre aide merci, nous nous voyons demain pour le mariage.

-Oui votre Altesse, à demain, dit Claudio d'un hochement de tête.

Je les salue d'un mouvement de la tête et pars de nouveau vers mon bureau. Je dois bien traiter les autres dossiers qui m'attendent sur mon bureau, bien que l'idée de rejoindre Hylla est très tentante mais je ne peux pas, je dois travailler à tout prix.

De retour au bureau, je reprends ma place et souffle un bon coup avant de me mettre de nouveau au travail. Le dossier de Constance, je le mets sur la pile des dossiers faits. Je m'attaque à un nouveau dossier et c'est parti.

***

Je suis toujours plongé dans les dossiers quand on toque à ma porte. Je lève vaguement la tête.

-Vous pouvez entrer !

J'aimerais que ça soit Hylla mais je sais qu'elle ne se permettrait peut-être pas de toquer, ma petite chérie. La porte s'ouvre et j'aperçois le détective censé retrouver le médecin qui a voulue tué Hylla. Et bien je vais peut-être avoir des bonnes nouvelles finalement.

Hylla et le prince Où les histoires vivent. Découvrez maintenant