chapitre 73

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-Tu crois que pour moi c'est aussi simple, c'est autant inattendu, déclare-t-elle en colère contre moi.

-Je n'ai pas dit ça Hylla, mais...Bon sang, je ne sais pas comment te le dire, j'ai envie de ce bébé avec toi, mais j'ai des doutes, c'est normal non ?

-Moi aussi ça me fait peur, mais avant tout j'aurais préféré que tu sois heureux d'avoir cet enfant, mais si tu n'en veux pas, je...Je me débrouillerai ce n'est pas grave.

Elle à toute les peines du monde pour ne pas pleurer. Je n'envisagerai jamais de la laisser partir, encore moins enceinte de moi. Je veux cette enfant même si c'est un peu tôt.

Je m'approche d'elle vivement et lui attrape les poignets. Elle a de petits spasmes ne voulant pas pleurer devant moi mais sans succès.

-Il est hors de question que tu partes Hylla ! Je ne vais pas te laisser, ni toi, ni notre enfant. Je t'aime, bordel.

Ses lèvres tressaute et se les pinces. Quelques larmes coulent encore de ses yeux. Je l'attire dans mes bras pour lui montrer que je suis là.

-Tu es tout pour moi, je t'aime trop, et je suis désolé de t'avoir blessé dans mes mots, pardonne moi mon amour s'il te plait, on va l'avoir cet enfant, tu seras la meilleure mère au monde, dis-je avec un léger baiser sur ses cheveux.

Ses mains entoure mon corps et me serre fort contre elle, enfouissant sa tête dans mon torse.

-Tu le penses vraiment ?

Elle relève les yeux vers moi, ses beaux yeux. Si innocente.

-De quoi ? Que tu vas être la meilleure mère du monde ? Bien sûr que tu le seras, t'es une femme incroyable, tu es parfaite, je veux que tu le comprennes une bonne fois pour toute.

-Je l'espère, ça me fait peur, mais cet enfant est issu de notre amour, et je suis fière de porter ton enfant, notre enfant. En revanche toi, je sais que tu seras un excellent père, tu es déjà un bon mari, alors je ne doute en rien à tes capacités de pouvoir t'occuper de notre enfant quand il sera née, tu ne dois pas t'inquiéter de ça.

Elle sourit, et je vois qu'elle est vraiment sincère dans ses paroles. Ça me touche beaucoup. Je glisse une de mes mains sur sa joue et l'embrasse. Elle ferme les yeux et s'accroche à mon cou en approfondissant d'elle-même le baiser. Je ne me lasserai jamais de ses lèvres. Si douces.

Ma deuxième main qui maintenait sa taille, descend à son ventre. Je pose ma main dessus, et le caresse de mon pouce. Je n'arrive pas encore à réaliser complètement que dans quelques mois, nous allons être parents. Un bébé.

Elle écarte ses lèvres des miennes pour qu'elle puisse respirer et profiter de ma main poser sur son ventre. Elle met la sienne par-dessus ma main. Je souris.

-On va l'avoir ce bébé, ensemble, toi et moi.

Elle hoche la tête. Maintenant qu'Hylla est enceinte, et que malgré que ma blessure me tire un peu je dois régler encore quelques affaires. Pour la protéger. Ils n'ont toujours pas retrouvé le médecin qui a voulu tué Hylla et j'en suis sûr que ça a un lien avec l'incident. C'est la dernière étape avant le bonheur ultime. Régler cette histoire au plus vite.

**

Le lendemain matin, laissant Hylla se reposer. J'en ai marre que personne ne le trouve alors je vais le faire moi-même, étant donné qu'ils sont incapable de le trouver. Je sors de la chambre après m'être habillé pour partir à sa recherche. Je prends une arme par sécurité. Je n'ai pas l'habitude de m'en servir mais c'est pour me protéger.

Avant de sortir, je décide de me renseigner auprès des gardes pour savoir où ont-ils déjà cherché pour ne pas perdre de temps. Je suis face à deux gardes.

-Messieurs, je sais que vous êtes en charge de retrouver Adam Martin, le faux médecin, j'aimerais que vous me disiez les lieux où vous m'avez cherché, dis-je sur un ton froid, peut-être même trop.

-Et bien j'ai envoyé deux gardes sillonné les villages voisins assez souvent, pour l'instant sans succès, dit l'un des gardes.

Je le vois mal à l'aise face à mon visage impassible. Il pense sûrement que je vais les punir car ils ne l'ont pas encore trouvé.

-Avez-vous cherché à la maison de Monsieur Styles, le complice de Monsieur Martin, c'est très fort à parier qu'il soit là-bas, ce sont des complices.

Je vois leurs visages se décomposer. Ne me dites pas qu'ils ne sont pas allés fouiller l'as bas. C'est le premier lieu dans lequel ils auraient dû voir. C'est plus que des incapables, ce sont des imbéciles, des vrais.

-Vous avez quoi dans le cerveau pour de ne pas y être allé en premier ? Vous êtes des attardés ou quoi ?

J'hausse le ton. Ils baissent les yeux, coupable. Ils peuvent l'être oui.

-Nous sommes désolé, on ne nous avait pas dit qu'il fallait aller l'as bas, dit le même garde.

L'autre préfère ne rien dire.

-Mais putain on vous a fait un rapport complet sur la situation et c'était à vous d'y penser bordel ! C'était votre mission !

Ils ne répondent pas, trop honteux.

-Nous sommes sincèrement..., reprit-il sans pouvoir finir.

Je lui coupe la parole.

-Fermez-la ! Faites venir deux gardes devant la porte d'entrée dans deux minutes, je partirais avec eux l'as bas, dépêchez-vous, maintenant !

Ils se dépêchent de partir et moi je me dirige à la hâte à l'entrée. Après quelques minutes, les deux gardes que j'ai exigés ainsi que la calèche. Je grimpe dedans, les gardes aussi.

Le voyage me paraît interminable jusqu'à la maison de Barney Styles. Arrivé devant, je ne m'attarde pas à regarder la maison et je rentre immédiatement. Deux hommes sont assis à une table avec la fille de Constance. L'autre n'est pas avec eux. Ce n'est pas elle m'a priorité.

Je déduis que les deux hommes sont Barney et Adam. Ils sont surpris de nous et n'ont pas le temps de sortir leur propres armes car je pointe la mienne vers eux, les gardes m'imitant. Ils sont enfin coincés.

Hylla et le prince Où les histoires vivent. Découvrez maintenant