Hylla et le prince

chapitre 27

C'est un homme honnête. D'autres aurait déjà tout pris à leurs enfants justes pour survivre ce que je peux comprendre pour les plus pauvres, les plus bas de la classe sociale. Mais si on devait vraiment à mourir de faim, je l'obligerai à l'utiliser. Et puis je n'es plus envie de me marier à qui que ce soit. Je ne veux pas souffrir une nouvelle fois avec de fausses paroles. C'est hors de question.

-Je vais tout faire pour qu'on puisse s'en sortir ensemble, et tu sais ma dote ne va pas servir à grand-chose, je n'es pas envie de me marier, déjà qu'avant le prince je ne voulais pas maintenant je suis convaincue que le mariage n'es pas fait pour moi et au pire je deviendrai gouvernante et je nous assurerai un bon revenue pour que tu puisses remonter la pente, déclarais-je sur un ton ferme et déterminé.

Après tout le rôle de gouvernante à l'air des plus intéressants et qui valent le coup. Pourquoi ne pas se lancer dans ça ? Sa serait une bonne idée et puis je sais faire beaucoup de choses, la cuisine, la couture, je sais lire et écrire et je fais le ménage. Et même si il y a certaines choses que je ne sais pas faire, j'apprends très vite.

-Tu ne peux pas renoncés au mariage ma chérie, tu n'es certes pas prête à te relancer dedans mais un homme arrivera à te rendre heureuse j'en suis sûr, n'affirme pas de tes choses quand on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. Et puis tu ne vas pas travailler pour moi, c'est inconcevable.

Il me regarde avec de la fierté dans les yeux.

-Je suis si fier d'avoir une fille comme toi, reprit-il avec un petit sourire.

-moi aussi je suis fier de toi papa et on va s'en sortir, on ne va pas se laisser abattre pour de l'argent, certes les temps prochains seront durs mais on va y arriver ensemble.

Je lui souris. Mais je sens mes jambes trembler. Je me sens bien faible coup d'un coup. Houlà faut que m'assois si je ne veux pas tomber. Je me retiens à la chaise à côté de moi et ferme les yeux pour calmer mon tremblement.

-ça va ma chérie ? Tu ne veux pas plutôt t'assoir ?

-C'est juste une légère fatigue, ça va aller.

Je tire la chaise mais je sens mes jambes vaciller. Je ne sens plus mes jambes et je m'écroule sur le sol. Puis c'est le trou noir.

***

Je me réveille difficilement mais je me sens vraiment affaiblis. J'ouvre les yeux difficilement et aperçois mon père tout près de moi la mine très inquiète.

-Ma chérie tu t'es réveillé ? Comment ça va ?

-Je...Je me sens très...Faible, qu'es ce qu'il...S'est passé ?

Ma voix n'est qu'un murmure.

-Tu as fait un malaise, et tu as l'air d'avoir de la fièvre, si tu ne vas pas mieux après les plantes que je t'es posé tout à l'heure dans ton sommeil, j'appellerai un médecin.

-Il faut laisser le temps aux plantes d'agir, mais tu ne vas pas appeler un médecin alors qu'on n'a pas beaucoup d'argent, on ne va pas le gaspillé pour ça, je vais aller mieux, je l'espère, fis je doucement.

-Si tu en as vraiment besoin de ce médecin je le prendrai, ne te fais pas de soucis pour ça, maintenant il faut que tu te reposes pour faire descendre la fièvre.

J'hoche la tête. Je n'es de toute façon pas la force de parler et de discuter pendant des heures. Je vais essayer de me reposer malgré que je me sente pas bien et que je commence à avoir un mal de tête.

***

Je me réveille de nouveau. J'ai l'impression que mon état ne s'améliore pas vraiment. J'ai de plus en plus mal à la tête. J'ai chaud et j'ai froid en même temps. J'ai la nausée et je suis si fatiguée. Je papillonne des yeux et découvre que mon père est toujours à mon chevet accompagné d'un autre homme. Je ne le connais pas.

-Qui est-ce papa ?

Ma voix n'est qu'un faible murmure.

-C'est le médecin, ton état se dégrade beaucoup trop vite, je n'aime pas te voir dans cet état.

-Mais et pour l'argent ?

-Il me reste quelques pièces sa suffira je t'assure, je ne veux que ton bien.

J'hoche la tête doucement. Je suis fatiguée et je ne suis pas bien. Ce n'est pas tous les jours que je suis malade. Je ferme les yeux pendant quelques secondes et les rouvre quand le médecin s'approche de moi.

-Pouvez-vous me dire vos symptômes ? Que je puisse déterminer le mal qui vous habite ? Déclare le médecin.

-J'ai une très grosse fatigue, j'ai froid et chaud en même temps, j'ai de la fièvre et j'ai quelques nausée dérangeante mais cela est dû au faite que je suis sortis dehors hier sous la pluie.

-Je vois, vous avez attrapé un très gros rhume, je vais vous donner un remède à prendre et qui devrai bien fonctionner, je vais vous donner la liste pour la préparer et normalement d'ici quelques jours vous devriez vous sentir mieux si ce n'est pas le cas, rappelez-moi.

Il tend une feuille à mon père qu'il l'a lit attentivement.

-Très bien docteur, merci d'être venue, et je vous souhaite une belle fin de journée, dit mon père en serrant la main du médecin.

-Oui merci, dis-je doucement.

-C'est avec plaisir, je vais donc vous laissez vous reposer, bonne journée.

Il sort ensuite de la chambre suivis de mon père qui le raccompagne jusqu'à la porte. Je soupire et referme les yeux sans me rendre compte que je m'endors une nouvelle fois.

***

Je me réveille une nouvelle fois ne sachant pas combien de temps j'ai dormi, ni qu'elle jour nous sommes. Je papillonne des yeux doucement et je suis toute seule dans la chambre. Un verre est posé à côté de moi remplis d'une mixture bizarre. J'essaie de me rappeler les évènements passé mais un mal de tête énorme surgit. Pourquoi je ne m'en souviens pas ? Je sais déjà comment je m'appelle mais le reste est un peu vague comme si mes souvenirs était partis en fumée pendant mon sommeil.