Il pose ses mains sur mon menton et me le relève. Ses yeux me fixent intensément.
-Hylla, personne ne va penser du mal de toi, tu penses que parce que nous sommes dans le même lit, ils vont penser qu'ont à coucher ensemble ? Et puis même si c'était le cas en quoi es ce grave ? On va être marié et tu ne resteras pas indéfiniment dans cette chambre, tu seras ici après.
Son ton est doux et ne me brusques pas.
-Tu ne peux pas comprendre, toi tout est plus simple pour toi, tu n'as pas à te préoccuper du regard des autres, moi si je fais une erreur c'est tout mon avenir qui est mis en péril, alors je préfère partir de cette chambre, c'est mieux ainsi pour moi.
-Rien n'es plus simple pour moi, je suis prince et j'ai des obligeance, certes j'ai fait des conneries mais je me dois d'être dans le droit du chemin pour mon frère, sinon c'est lui qui va subir mes actes, je sais que c'est compliqué pour toi aussi, mais personne ne va porter des jugements sur toi car je les ferais taire un par un, il ne faut pas s'occuper de jugements des autres, dans le monde dans lequel on vit, la société fera tout pour te faire des coup bas, te dévaloriser, te tester, mais moi je serais là pour toi faut faire abstraction de ces personnes prêtes à tout pour te nuire juste parce que tu vas être de la famille royale, que tu seras ma femme.
Il est si sérieux. Il me trouble autant qu'il m'énerve.
-C'est pour ça que je ne voulais pas venir à ce bal et que mon père m'y a forcer pour l'accompagner, je savais que si je m'approchais de près ou de loin de vous, je savais que la situation sera difficile et je ne le voulais pas.
Je souffle ne sachant pas quoi pensées.
Tout ce qui m'arrive, c'est que depuis que je suis dans ce palais, je ne suis plus pareille. Certes je me plais bien ici, mais es ce que j'arriverai à vivre tout le temps comme ça, dans la menace, toujours sous les regards des autres, dans les jugements. Ce n'est pas comme ça que je veux vivre tout le temps dans la peut constante.
-Je sais que je tes forcé à ce mariage mais je veux que sa marche entre nous, je le veux vraiment, il y a que toi que j'ai envie de t'avoir à mes côtés, et aucune femme ne saura t'égaler, c'est toi que je veux.
Il caresse ma joue. Pour l'instant je ne peux pas même si je me sens bien. Son contact me fait du bien. Je m'écarte de lui.
-Je...Faut que j'aille dans ma chambre.
Je me retourne et sors de sa chambre. Je me précipite vers ma chambre ignorant le regard de certaines dames qui sont dans le couloir. Qu'es ce que je disais, elle me juge déjà.
J'arrive dans ma chambre et je vois Constance qui nettoie ma chambre. Elle se précipite vers moi quand je rentre dans la chambre. Elle a l'air un peu paniqué.
-Oui étiez-vous ? Et que faisiez-vous dans cette tenue en dehors de votre chambre ?
Elle va dans mon dressing me chercher une robe à enfiler. Je n'ai pas vraiment la tête à mettre une robe, je veux juste rester avec les affaires de Noah, ils sont si bien.
-J'étais avec le prince, et se sont ces affaires il me les a prêté.
J'entortille mes doigts mal à l'aise.
-Vous étiez avec lui toute la nuit ?
Elle est stupéfaite. Voilà elle aussi se met à penser que lui et moi on a couché ensemble.
-Oui, pourquoi c'est un problème ?!
Je commence à m'énerver. Je déteste les gens qui jugent sans savoir la situation pour laquelle j'étais dans sa chambre.
-Vous avez couché ensemble ! Mais vous n'êtes même pas encore marié !
Elle est profondément choquée. Le pire c'est que j'ai rien dit et elle se fait ses propres idées et moi qui croyait qu'elle ne serai pas là pour me juger et bien je me suis tromper.
-Pourquoi vous êtes toujours à juger les personnes comme vous le faites ! Sa vous amuse hein ? Je n'es rien dit et vous vous êtes fait vos propres jugement et faire des propos inadmissible, j'en ai marre, je n'es pas coucher avec lui et même si c'était le cas ça ne vous regarde pas ! C'est ma vie putain ! Si vous étiez la hier, l'homme qui est rentré dans ma chambre n'aurait pas essayé de m'agresser et si Noah n'avait pas était là, je ne sais pas ce qu'il m'aurait fait ! Alors arrêter de juger sans savoir.
Je suis vraiment énervé contre elle. Je ne peux plus me retenir. Je vois de la confusion sur son visage.
-Je suis vraiment désolé, je ne pensais pas, veuillez me pardonner.
Elle veut s'approcher de moi mais je me recule.
-Non c'est trop tard, vous vous excusez sans même être sincère, ce que vous avez dit vous le pensiez, alors ne venez pas vous excusez, vous êtes tous pareille, maintenant je veux être seule et plus vous revoir.
-Madame, je vous jure que je m'en veux, je ne voulais pas vous juger comme je les fais, dit-elle d'un ton attristé.
Je n'aime pas me mettre en colère mais au bout d'un moment je n'en peux plus.
Je vais vers la porte et l'ouvre.
-Partez, je ne veux plus vous entendre, vous chercher juste à vous racheter auprès de moi et j'en ai marre des gens qui juge puis revienne vers les gens comme si on allait oublier, maintenant partez je veux être seule, moi qui croyais pouvoir me confier à vous, ne revenez pas dans cette chambre.
Je me retiens de laisser paraitre la moindre émotion. Je ne veux pas qu'elle voit que ça me fait du mal. Elle hoche la tête et sors d'un pas résigné.
-Désolé, dit-elle en partant enfin me laisser seule.
Je referme la porte et va sur mon lit. Je sens mes larmes couler sur mon visage. Il fallait bien que sa sorte. Je pleure pour tout, pour l'agression d'hier, du comportement de Constance, et de l'affection que je porte à Noah. Je me hais de commencer à l'apprécier, mais il est si protecteur avec moi surtout hier soir mais je ne peux pas tomber amoureuse de lui, il me fera souffrir je le sais.
Au bout d'un moment, j'arrête de pleurer. Ça m'a fait du bien de pleurer. Je me lève difficilement du lit et m'assoie. Je manque de pousser un cri. Noah est en face du lit me regardant. Il est là depuis combien de temps ?
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Hylla et le prince
RomanceHylla fille d'un homme moyennement riche, est invitée au bal que le roi organise. Ce bal a pour but de trouver une potentielle fiancée à son frère: le prince Noah. Le prince jette son dévolu sur Hylla. Elle se méfie de lui car elle ne peut pas se pe...